mercredi 26 septembre 2012

Humeur du jour

Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

-Paul Verlaine

C'est bien l'humeur du jour, il ne pleut encore pas réellement mais pour l’âme un peu déprimée, il n'est pas difficile d'apercevoir une pluie un peu partout. La partie du cœur en peine ne me correspond par contre pas. Ma langueur elle, vient d'ailleurs, je ne saurais dire d’où mais très certainement de quelque part. Il me fut jadis difficile de vivre avec celle-ci, comme si le besoin d’être aussi heureuse que les autres prédominais. A force de réflexions et de questionnements je du me rendre a l'évidence, soit j’étaie anormale, soit l’humanité était une grande hypocrite. J'ai vite repoussée la thèse de ma marginalité, trop évidente, de plus le nombrilisme, j'essaie de m'en éloigner le plus possible ( difficile! ) . Je me plais encore a croire que chacun cache bien son désespoir aux autres. Est-il vraiment impossible d’être si indifférent au fait de notre finalité? Pouvons nous vraiment fonctionner en ignorant l'ombre de cette mort certaine qui nous survole?
Peut-être l’ignorons nous par peur, justement parce qu’être déprimé c'est désagréable. Après longtemps avoir désirée être une adulte, je me rend compte que cette vie est plus difficile qu'il ne semble. Une fois l'innocence et la pureté d'esprit envolée, difficile de gérer toutes ces nouvelles émotions qui chacune ont leurs terminologies propres. La haine, le mépris, l’incompréhension profonde sont toutes de nouvelles expériences émotives auquel personne n'aurais pu nous préparer. De plus, seulement gérer ce corps encore trop grand est perturbant, manger quand j'ai faim, dormir quand je suis fatiguée, tous ces besoin qui jusqu’à maintenant étaient régulés par des consignes simples sont maintenant devenus des signaux corporels ignorables.
Mon cœur a tant de peine pour cette fatalité, essayer du plus fort de moi même d'accomplir le plus de choses possibles avant que l'heure finale n'approche. Freinée par cette peur qui m'habite, j'essaie de me lancer dans la vie un peu comme un faon qui se dois de faire rapidement ses premiers pas tremblant afin d'éviter de se faire manger par le loup. De mes pas tremblants j'essaie de me faire un nom, de m'accomplir mais en vain, la reconnaissance des autres est-elle seulement le but ultime ? Dois-je vraiment être apprécié des autres ou puis-je faire sans? Tout ce travail acharné me mènera t'il dans un mur, serait il possible de faire mieux?

Encore une série de questions auxquelles hélas je n'aurais jamais de réponses. Hélas? 
La pluie finira par enfin tomber pour de vrai, perpétuant la vie, nourrissant les plantes, les arbres ainsi que le humains qui malgré tout s'en sauvent. Je ne peut être la seule aillant peur d'avancer, se torturant avec l'avenir, essayant de vivre dans le présent. Un destin pour le moment stagnant, figé dans le temps, l'avenir me réserve telle quelque chose d'intéressant? Reste a attendre et voir! Le loup m'attendant a chaque détour, je ne peut, comme tous les autres humains, qu'éviter de le regarder en face et passer mon chemin, souhaitant qu'il ne soit pas de mauvais poil afin de voir le jour prochain.

L'homme avec la technologie s'est simplifié la vie et a trouvé le temps qu'il cherchais enfin pour réfléchir. Puis il a poussé la technologie aux loisirs et a trouvé un moyen moins toxique de s'abrutir.

Bonne journée de grisaille ! 
Ly


mardi 25 septembre 2012

Moment Télé 1: The real housewives of vancouver

Je ne puis m'en sauver, comme chaque humain résidant dans un monde occidental, je me dois au minimum une fois semaine, de m'asseoir et gaspiller un peut de ma vitalité a écouter cette magnifique (?) invention qu'est la télé. Comme mon copain et moi sommes un peut indifférent a tout ce monde télévisuel et qu'admettons le, nous sommes un peu ''cheap'', nous avons pris la grave décision de ne pas payer pour quelques services de cette nature que ce soit. Donc marginale a ma propre race je me dois de vivre avec les conséquences de mes actes et voici donc 6 canaux. Ça fait changement de ce que Waters décrivais dans son chef-d’œuvre mais en un sens, cela reste semblable, it's shit.

Donc je ne me souviens plus trop quel soir, laissée a moi meme, ayant trop peu de concentration disponible pour me plonger dans une littérature ou je devrais réfléchir, je me suis installée et j'ai allumée l'appareil. Ironiquement sur mes 6 canaux, 3 sont en anglais. Rien d'intéressant en francais, je me résolu a choisir parmis ce qu'il y avais de bon a l'anglaise ( ce que je fait le plus souvent). Puis a force de zapper je suis tombée sur ''the real housewives of Vancouver'', je me demandais si leur popularité étais justifiée et je me penchai sur la chose.

La distraction était certaine mais ce fut l'incompréhension qui me frappa en plein visage. Il me sembla amusant que de ''belles'' femmes de la sorte aient un besoin si grand de nous faire avaler leur richesse a ce point. J’eus de la difficulté a comprendre tous leurs agissement et leurs choix vestimentaires. Venant d'une personne ayant peu de moyen, de la voir porter tous ces bijoux a la fois, c'est discutable mais comprenable, elle veut qu'on vois qu'elle a les moyens. Par contre venant d'une femme qui possède quoi, dix voitures de luxe, c'est triste. Peut etre une réminescence d'une époque passée ou l'argent ne tombais pas du ciel. Ridicule peut-être, comme si posséder tous ces moyens ne suffisait pas, il faillais étouffer tous ceux qui regardent avec.
Leurs péripéties sonnaient faux tous comme leurs seins et leurs longues chevelures. Une impression que le plateau de tournage avait une odeur de vernis étouffante.
Comme toujours, un questionnement s'en suivi, se pouvait il que ma si forte réaction fut de la jalousie? Après m’être penchée sur le sujet, et compte tenu de la haute teneur en contenu de cette émission, j'eus amplement le temps, je réalisais qu'il s'agissait peut-être plus de pitié. Une sorte de mépris aussi. Le meme type de pitié que lorsque je ''m'enfarge'' dans vision mondiale. Regarder ces pauvres femmes qui on tellement d'argent qu'elles ne savent plus quoi en faire s'achetant de nouvelles voitures ou encore de nouvelles chaussures comme s'il s'agissait d'un besoin primaire. Dans leur pyramide de Maslow, le besoin d'appartenance et d’être aimé représentant la base. S'aveuglant par les pierres et les étoffes, en oubliant l'essentiel, ce qu'elles ont déjà. Leur maigreur, leurs joues creuses et leur conversations légères me font peur, comme converser avec un condamné a mort. L'argent a beau réguler le monde trop d'argent mises dans les mains de ces sorcières au griffes trop longues est dangereux. J'ose espérer que ce dont j'ai été témoin n'était qu'une façade, une image qu'on montre a la télé pour faire parler. Sinon elles ont toutes besoin d'une aide psychologique, et vite !

Puis lorsque c’était au summum de l’écœurement, l'émission se termina, me laissant sur mon appétit de scandale en attendant la semaine suivante. J'ai souhaitée que leurs ensembles se vendent a la pharmacie en version satinée et peu chère pour Halloween. Voila enfin un costume qui fait peur. La semaine suivante, je ne fut point au rendez-vous malgré mon état semblable a celui de la semaine précédente, je me forçais a lire un livre finalement.

Il est vrai que faire une télé-réalité sur ma vie ne serais pas très distrayant, il n'y aurais certes pas plus de contenu mais sans le brillant et le drame je doute que le public que ma vie pourrais toucher ne perde son temps sur celle-ci. Et d'abord, pourquoi je voudrais que les gens puissent m'observer quand je suis a la maison faisant moi même mon ménage affublée de mon horrible linge mou ?

En conclusion, une fois de plus je me dois de dire que je suis point impressionnée par ce que la boite a image a a m'offrir. Peut-être un jour pourrais-je déblatérer sur une autre émission, je m'efforcerais cette fois qu'elle soit en français. En attendant ma prochaine inspiration je vous laisse en vidéo un ''sneak peek'' de cette si populaire (?) émission que je me fait a l'avenir un plaisir de rater a chaque semaine.
A consommer avec modération, le vernis c'est chimique ne l'ouvliez pas !


Désastre ici

Ly


lundi 24 septembre 2012

Histoire de rose

Elle était la se tenant devant ce monde incongru, une rose a la main. Cette dernière représentant très certainement l'ultime douceur que la vie pouvais bien lui offrir. Cette rose aux pétales si douces, d'un blanc si pur et elle d'un gris si triste. Le malheur la rongeait de l'intérieur, se nourrissant, absorbant sa vie cellule par cellule. Celui qui lui avait offerte était depuis maintenant longtemps, parti au loin. La laissant seule devant se désespoir, se complaisant dans son égoïsme. Maintenant qu'il n'y avais plus personne qui a part elle aurais bien pu lui en vouloir ? Elle était beaucoup trop épuisée pour ressentir quoi que ce soit. Face a la situation d'un drame grandissant elle avait depuis des mois cessée de pleurer. Plus personne pour la conforter, que cette rose qui ne voulait se faner et quelques souvenirs flous pour lui rappeler qu'elle était toujours en vie. Trop faible pour fumer elle entamais ses journées par une promenade près du fleuve. Ce grand fleuve tout aussi gris qu'elle. Doucement poussée par l'infirmière au visage effacé elle regrettais cette époque ou elle aurais eu la force de se jeter dans le torrent pour y disparaitre. Tout ce temps elle avais su ignorer ce que le bon médecin lui avais dis, lui qu'elle croyais un charlatan avais bien eu raison, elle se devais de l'admettre. Sa respiration était lente, presque 'imperceptible, a un point tel ou l'infirmière un peut mesquine, lui demandais souvent quand elle cesserait.

Elle avais toujours été belle, de son plus jeune age elle avait été une enfant magnifique et avais grandis pour devenir une femme des plus fines. Jamais trop grande, jamais trop mince, ses cheveux jadis d'un roux écarlate flottant légèrement sur ses épaules. Elle était belle. Auparavant, sa vie était simple, elle peignais, aimais et dansais, ramassant le peut d'argent qu'il lui fallais pour vivre en vendant ses toiles au plus offrant. La simplicité de son existence se résumais aux petites choses, elle était heureuse. Puis la noirceur vint la prendre et l'emporta dans son tourment. Souvent, elle s'était demandée ce qu'elle avait fait pour mériter tant de douleur, elle n'en aura jamais la réponse.

Après la promenade, on l'emmenais en salle a manger avec les autres amochés, lui faire ingurgiter un peut de nourriture pour qu'elle puisse survivre encore quelques heures. Il y avais longtemps qu'on ne lui disais plus ce qu'elle mangeais, de toute façons tout goutait et avais désormais la même consistance. Le repas était un moment humiliant, les gardes, bien obligée, se devaient d'observer les patients, s'assurer qu'ils se nourrissaient. Elle se sentais comme un bambin, bien malgré elle et toutefois sans les avantages; elle n'avais plus sa naiveté d'enfant. Une fois le gavage complété, on la plaçais devant une grande baie vitrée qui donnais une vue imprenable sur ce grand fleuve gris. Accoudée a une table trop grande pour elle on lui apportais son petit cahier de cuir brun et le plus souvent on lui fournissait une plume. Malgré la douleur grandissante qui l'accablais, elle arrivais parfois a écrire quelques lignes. De son cerveau détérioré, il lui arrivais parfois d'arriver a extirper de brefs moments de lumière qu'elle arrivais a étaler quasi-intégralement sur son papier jauni. Elle pouvais passer des heures a regarder le fleuve, sa rose près d'elle. Il avais plu tout les jours depuis son entrée dans l’unité, pas une journée n'avais passée sans que son corps ne s'en ressente. La pluie tombais brouillant sa vue. Seule dans sa douleur, elle souffrais cependant d'un mal plus grand. Plusieurs essayèrent de l'accompagner, sans grand succès, elle se refusait de mourir. N'osant plus croire a une guérison, ils finirent tous par l'un après l'autre l'abandonner, la laissant seule avec son lourd fardeau. Sa belle chevelure rousse depuis longtemps disparue, remplacé par un grand foulard de velours d'un vert émeraude. Son corps amaigris, si faible qu'il pouvais a peine se soutenir lui même avais pris la place de ces rondes hanches et de cette poitrine si pulpeuse qui avait fait envie a tant de femmes. Elle avais fait retirer les miroir de sa petite chambre, se refusant a se voir si amaigrie, les joues creuses. Depuis peut son travail si acharné avait bel et bien porté fruit, elle était tombée dans l'anonymat. La vue de ce grand fleuve soutenais cette impression de solitude. S'il n'y avais pas eu les autres patients, elle aurais triomphé. Après de longues heures de méditations forcées on la ramenais a la salle a manger pour le deuxième gavage de la journée. L'atmosphère de cette pièce était si lourde, elle ne comprenais pas comment les gardes pouvaient arriver a garder le sourire dans un tel espace. Un silence de mort régnais, on ne pouvais entendre que le son des mastications pâteuses des autres humains qui essayaient, tant bien que mal, de survivre encore un peut. Une fois le repas terminé, on la ramenais a contrecœur a sa petite chambre pour parfois lui donner son bain parfois seulement l'aider a faire sa toilette. Peut de temps après, l'infirmière, souvent pressée la déposais sur son lit, la bordais et disparaissait tout aussi vite qu'elle était arrivée. Elle détestait chacune des positions dans lesquelles elle se faisait placer et pendant une bonne heure chaque soir elle tentais périlleusement de se retourner de coté, le gauche, celui qui lui faisait le moins mal. Une fois réussie elle pouvais observer, dans la pénombre le grand vase posé sur une petite table au coin de la pièce. Ce grand vase était rempli de plusieurs roses, fanée puis desséchés, offertes par ses nombreux amants passés. Gage de sa vie antérieure, preuve qu'elle avais un jour été quelqu’un pour quelqu’un d'autre. Sa rose blanche dans son petit vase commençais bien malgré elle a dépérir, comme sa propriétaire, elle s'était ternie. Elle se mise a pleurer, cette rose, réalisa telle, était bien la dernière qu'un homme pouvais lui apporter. Le dernier de ses amants, probablement le plus amoureux avait levé les voiles depuis qu'il lui avais offerte. Et elle ne ressentait plus rien pour lui. Quelle tristesse que cette dernière ne veule a ce point rien dire.
Elle pleura en silence, ne voulant pas attirer l'attention sur son désespoir, a quoi bon consoler une mourante? Elle aurais souhaitée que la mort vienne la chercher, qu'elle en finisse avec sa fourbe torture mais elle attendis en vain les yeux ouverts figés sur cet amour en train d'expirer. Elle espérais que ce jour prochain ne se lève pas, qu'ils soit enfin son dernier. Malgré tout les palliatifs qu'on lui injectais, elle sentais toujours ce mal qui grandissais de jours en jours. Elle n'était plus qu'un corps mort, incapable de bouger, de se nourrir, elle attendais, torturée par la vue de ses autres semblables. Ayant tentée de garder intacte l'image qu'elle avais de sa personne, elle savais trop bien qu'il n'en était plus rien.
...
La porte s’ouvri, de par la lumière qui provenais du couloir, elle put entrevoir une silhouette d'homme. Il referma la porte derrière lui et alluma une chandelle qu'il porta a son chevet. Elle vit de sa vue trouble qu'il était beau. Il retira son grand sarrau blanc et vin s'asseoir a ses cotés. Elle le reconnu, c'était lui qu'elle voyais passer tous les jours devant sa grande table, lui qu'elle voyais toutes les semaines pour se faire reculer l'expiration, n'était-il pas trop tôt pour l'examen semainier? Elle n'avais plus la notion du temps. Il lui caressa le visage, son regard était doux. Toute frêle il la pris dans ses bras et l’enlaça confortablement. Elle était au chaud, pendant un instant elle se sentis heureuse. Collée contre sa poitrine elle pouvais entendre le battement langoureux de ce grand homme qu'elle connaissait a peine. Il lui retira le grand foulard qu'elle avais sur la tête et lui embrassa amoureusement le front. Il plongea sa main dans sa poche et en ressorti une petite seringue remplis d'un liquide dont elle n'aurais jamais pu connaitre la nature, même si elle l'aurais voulu. Pendant un instant il la regarda intensément, pénétrée par ce regard ardent elle se sentie amante a nouveau. Trop faible pour faire quoi que ce soit elle resta figée, se noyant dans cet océan vert qu'était le regard de son amant, elle avait échappée au fleuve gris, ayant trouvée plus vaste pour s'apaiser. Il se pencha sur elle l'embrassa dans le cou. Elle senti une douloureuse piqure de l'autre coté de sa gorge suivi par une chaleur intense. Elle senti qu'il la serrais de plus en plus fort, elle se sentis faible, plus faible, ses paupières étaient lourdes. Elle ouvris les yeux et a la lueur de la chandelle, vis les siens remplis de larmes. Il lui aura fallu jusqu’à sa mort pour être enfin témoins de ce miracle de la nature; un homme pleurant. Voyant cet homme dont elle ignorais le nom bouleversé de la sorte, elle se demanda si c'était enfin son heure. Son cœur se serra a la seule pensée qu'un homme qu'elle connaissait a peine pouvait l'aimer d'un amour si pur qu'il  la libérerais  de son mal. Sa vue s'embrouilla, elle n'y voyais presque rien, entendant le cœur de son amant elle se sentie en sécurité, elle pouvais partir en paix. Il lui caressa doucement la joue elle gouta son souffle près de sa bouche. Plus aucun de ses membres ne lui appartenais, elle était lourde. Complètement aveugle elle eut la conviction qu'elle allais bientôt s'éteindre. Lentement il l'embrassa, elle apprécia ses lèvres brulantes sur les siennes et su que ce baiser était le dernier. Elle s'éteint dans les bras du jeune médecin au regard amoureux. Au petit matin l'infirmière d'habitude si rude, versa une seule larme qu'elle se garda bien de montrer aux autres. On la porta a la morgue, la lava et l'habilla d'une de ses plus belles robes, désormais trop grande pour elle. Comme plus personne n'y était pour se soucier de sa disparition, ce fut le jeune médecin qui la porta en terre. Elle fut enterrée près du fleuve, en retrait des autres pensionnaires. Une fois les simples funérailles terminées et que tous le monde se fut retiré, le jeune médecin, a l’abri des regards indiscrets se pencha sur la sépulture et doucereusement y déposa une rose blanche. Ce fut bel et bien la dernière, mais offerte d'une main si amoureuse qu'elle en effaça toutes les autres. L'amour lui, n'était pas mort.

jeudi 20 septembre 2012

Une Lettre

Cette semaine j'ai été victime d'un conflit, plutot un non conflit avec quelqu'un que je croyais etre mon ami. Au lieu d'aller recouvrir son domicile de papier de toilette ou encore de lui envoyer des messages textes vides de sens a outrance, j'ai décidée d'élever le niveau un peu, d'agir en adulte. Voici donc je lui ai écris une lettre, vous comprendrez que je ne suis pas une cyber-bully donc j'ai changée les noms pour éviter d’être étiquetée comme telle car je n'endosse pas ceux qui le sont. Ma démarche ici n'est aucunement du  bashing mais bien un exemple d'une manière plus civilisée de faire passer son message. Voici donc, vous me donnerez votre opinion.

...

''Très chère Pistil,


Je fus déçue au plus haut point de constater que vous m’aviez bloquée de facebook et ce apparemment pour aucune raison censée. Dans le monde ou je me plais a vivre, on règle nos problèmes face-à-face d’une manière un tant soit peut civilisée. Du moins on essaie au moins de dialoguer. Il me semble donc que les réseaux sociaux nous aurons réduit a un niveau d’amitié digne d’un âge préscolaire.
     Les raisons qui motivent votre choix bien que dans mon opinion, inexistantes, me semblent plutôt farfelues, et m’amènent à avoir une toute autre opinion de votre personne. Sans sauter aux conclusions, je me dois de constater qu’après ce récent épisode, je dois remettre en question votre totale innocence dans tous ces conflits dont vous m’avez parlée qui impliquais des ‘’amis’’ précédent. Je comprends maintenant votre besoin de changer votre numéro de téléphone si fréquemment.
     De plus, bien que vous et Étamine ayez des opinions divergentes, comme chaque humain respectable, il me semble que chacun aie sa place et un débat ouvert reste la meilleure solution. La colère ne règle rien et la fuite encore moins. Pouvez-vous vous  rendre compte a quel point il est absurde de perdre un ami de longue date pour une histoire de sac a main ? Seriez-vous a ce point sensible au capitalisme ? De plus je ne comprends toujours pas ce besoin des gens en général de systématiquement ostraciser les gens riches, serais-ce une forme de jalousie mal camouflée?
     Peut-être était-ce votre but premier mais je me dois de vous dire que vous avez, de votre agissement illogique, blessée mes sentiments. Je suis amèrement déçue de votre comportement ainsi que de cette personne que je croyais commencer à connaître. Tous ces commentaires parlant de visages à deux faces n’auraient-ils été que de la projection pure et simple?
     Moi qui d’habitude si farouche, j’ai avec vous osée baisser ma garde et vous ai accueillie sous mon toit a bras ouverts sans poser de questions. Au plus profond de mon être je me doutais bien que le poignard n’était pas bien loin mais ma compassion devant l’être ‘’blessé’’ que vous m’avez présenté m’a fait repousser cette idée.
     Vous auriez-donc osée vous servir de moi ?  Je vous ai  nourrie, abreuvée, vous ai offerte de fumer sans demander rien en retour et voila ce que j’obtiens? Même pas un au revoir ? Si vous ne vouliez a ce point pas de moi dans votre vie, vous auriez du éviter  de vous mêler a la mienne au commencement.
     Les mots ne peuvent exprimer la déception que j’éprouve et j’espère que par cette lettre vous comprendrez qu’il n’y a aucun retour en arrière possible. Vous avez choisie votre chemin vous vous devez donc de vivre avec les conséquences de vos actes absurdes.
     Vous êtes encore une fois témoins de l’avortement d’une amitié qui aurait pu bien tourner.

     Félicitations, vous venez de vous mettre à dos les deux personnes les plus censées que vous pouviez rencontrer. Des gens qui malgré leurs nombreux défauts ne jugent pas, ne détestent pas et accueillent a bras ouverts quelque soit l’heure de la journée.



Par la présente je vous annonce que votre statut humain auprès de ma personne est désormais celui d’inconnue, vous qui l’avez si violement cherchée. De toute façon, après mure réflexion, je ne crois pas vous avoir déjà vraiment connue.
     Pour ce qui s’applique à vos relations avec Étamine, comme je suis une entité différente de la sienne je ne peux me prononcer. S’il y a lieu vous réglerez ce qu’il y a régler avec lui. Veuillez me laisser en dehors de vos situations.
    
De plus je vous inviterais, s’il advenait que vous aillez  des effets personnels a récupérer en ma demeure, a glisser une note renfermant la liste détaillée de ceux-ci ainsi que la date et l’heure ou vous souhaiter les récupérer dans notre boite aux lettres. Celle écrit ''Ly,Étamine'' au cas où vous auriez oubliée qui nous sommes. Quelqu'un se fera un plaisir de les accumuler dans une boite et de les laisser dans le portique à temps pour que vous puissiez en reprendre possession.

Veuillez-prendre note que ce qui s’applique à nous s’applique également à vous, de ce fait tous les appels ou les messages textes de votre part seront ignoré pour une durée indéterminée.

     Finalement, j’aimerais si possible que vous aillez la classe d’une dame digne de ce nom et que vous évitiez de raconter des faussetés à mon sujet à la prochaine ou au prochain venu. Vous savez parfaitement bien qu’outre cette lettre, il n’y aurait rien à redire. Je n’ai aucun besoin qu’une inconnue vienne salir ma réputation pour une histoire dans laquelle je ne suis même pas concernée.

Merci de votre compréhension et bonne chance dans votre vie future, en espérant que vous finirez par vous ouvrir les yeux pour enfin apprendre de vos erreurs.

Sincèrement,

Ly''


mardi 11 septembre 2012

Extrait du petit cahier brun

''Lundi le 16 juillet 2012
Mon esprit divague, je me perd dans cette lumière qui est la vie. Sans que les remords ne m'assaillent, le doute me prend. Mes choix sont-ils les bons? Pendant que la nature m'interloque, l'humain s'affaire a juger, aillant enfin trouvé une activités dans laquelle il excelle sans toutefois être sans conséquences face a son prochain. Les philosophies me pèsent, les thèses m'embrouillent. N'est plus réelle cette réalités que je croyais la bonne. Nul ne vois les mêmes couleurs, nul ne sens les mêmes odeurs, nos perceptions nous isolent.
Une facade nous protège, ce masque que seul nous laissons témoigner les autres. Une image préfabriquée que l'on projette a qui veut bien la voir.
Une beauté artificielle auquel les citadins s'entourent. Une nature plastique au visage peint. Les apparences sont toujours trompeuses, cette machine a réfléchir nous montre le noir et nous pousse vers la mort.à
Ce fardeau utile duquel la vie dépend a tous points de vue.
Ode a ce monde qui n'a plus de place pour l'individu.
Chantons la mort de l'innocence.

L'avancée du noir, du gris et toutes ces teintes sombres, nous tenant tranquillement a l'ombre, béat devant toute cette fraicheur absurde. N'ayant plus que le feu pour nous éclairer, les pierres pour nous leurrer.
Toute cette haine sous nos seuils ensevelis, fondation putrescente de nos résidences et de nos emplois.
L'aveuglement par le sol, la mort et la maladie par ce poison sans vergogne implanté.
Ce cœur de pomme pourrie, au centre de nos vies. La sphère révolutionne toujours a une vitesse folle. Cette vitesse erratique que nous ne ressentons plus.

La voute est-elle plus bleue ailleurs ?
Je me sens petit face a un univers grandiose. Ma connaissance me dépasse et je la vois prendre une longueur d'avance. Comme le lièvre j'y ai trop cru et maintenant je me suis laissée emportée.
Le bulbe ne cesse d'apprendre, nous berce dans l'incompréhension. Des liens aussi fins que des cheveux. Je puis dire que je connais mais jamais que je comprend.

Le néant empli de sens nous accule  sans ne laisser la chance au coureur. Nous entourant d'un tissu de mensonges nous tentons d'avancer. Les journées sont longues pour celui qui refuse de s'endormir. Au pays du béton vaut mieux garder l’œil ouvert, une tragédie si vite arrivée peut nous enlever, nous élever a un rang tant respecté, celui de la victime.
La parole coupée en dés ,les yeux triplement fermés.
Plus aucune envie de voir ce bleu ni ce vert, encore moins ce gris. Les paupières collées, ce faux bien-être de drogué. Une jungle peinte, portrait d'un horizon oublié. Savons nous qu'elle va nous manquer?
Ce deuil égoïste d'une image qui nous est inutile, a quoi bon pleurer?
Cette haine nous prend, comme un épuisement. Mettre la ville a feu et a sang alors que l'on laisse de coté le vrai enjeu.
Une vengeance dirigé vers les autres car dans leurs masques miroitant c'est le notre que l'on vois. Détruire l'ennemi oubliant que l'ennemi c'est nous. Les cris les pleurs ne changent rien, sourds de nos expériences nous faisons aller la faucille, n’épargnant aucun innocent. Ce faciès étranger, ce tissu porté, cette voix que l'on refuse de comprendre. La perspective de l'étranger nous empli de doute, nous plonge dans l'inconnu.
Éliminer celui qui m'a pas daigné revêtir le même uniforme, enfiler le même masque.

De sa grandeur latente je l’aperçu au loin, l'ombre démasquée. Son regard perçant rempli de sens,sa tête baignée dans une aura de sagacité. Son corps aux proportions grotesque ne semblais servir qu'a son seul vrai usage, l’enveloppe protectrice.
Je me sentis faible, ni de haut, ni de bas, je sens mon esprit errer dans ces limbes invisibles. Sans que le remord ne m'assaille, le doute me prend.
Tout cela n'était-il qu'une sombre imposture? Cette réalité qui jusque la m'avais servie d'existence ne serais nul autre qu'une calomnie?
Sans attendre je laissais tomber ce domino qui me servis jusque la de personnalité et s’empressa vers cet inconnu tangiblement avéré qui selon moi me fixais. aussitôt m'ayant appercu, l'authentique pris peur et au premiers abords se cacha. Dans cette intense lumière je n'y voyais plus rien.
Plus d'un violent assaut je reçu a la tête, le prétendu incontestable fut attaqué d'une hantise telle qu'il se fis pour devoir  de m'éliminer au plus vite car l'ennemi c'était moi. Meme le vrai ne pouvais endurer de se voir en face.
Ce spectre de véritée l'a ébranlé.
Sa lumière s'éteint, j'avais de ma seule image détruit ce rêve de vérité.
Mon masque emporé, ce visage pourtant indigène m'était trop connu. Un nouveau départ, je refusai de me retourner. Pendant un moment je me hantais du passé. Après un instant ces traces inversées me causèrent inconfort et douleur. je me retournai et cessai de hanter ce passé. Le coeur pourris comme la terre de ce nouveau cheminj'évoluais.
Ma soudaine véritée me semblais a force de la mastiquer, gouter tout aussi avariée que ce faux que j'avais recrachée.
Devant l'optique de ce futur pervertis j'ignore encore vers quelle pourriture me diriger. Le doute cessant de me prendre, laissant cette chance tant attendu de m'assaillir au remord.
Mon flair corrompu par la déprave qui m'entouré je conclus qu'encore une fois j'avais fait le mauvais choix.

De cette optique infecte j'était gavée. Frappée, heurtée, détruite par les autres aux masques faisandés, je ne cesse de me relever.
A force de vagabonder je conclus qu'il n'y avais pas que le Danemark qui a quelque chose de pourri.
Toute cette haine sous nos seuils ensevelis maintenant en atteinte du noyaux. La pomme continue de rouler quelque peut flétrie par le temps qui ne cesse de passer.
Intoxiqué par nos actions nous errons, une pale reproduction de nos originaux, nous nous répétons. Pensant trouver un sens nouveau a toutes ces actions déjà vues nous détériorons notre passé du même coup cet horrible présent sans oublier ce futur faisandé.
Hanté par toutes ces voix que nous avons oublié de comprendre. Possédés par ces vautours intangibles.

Cette mémoire dont on m'a fait don est-elle seulement la mienne?

Ces souvenirs sont-ils une réelle dissertation de mon existence?
La nature s'efforce, empoisonnée par son coeur pourris.

Ceux au visage meurtri, boursoufflé, bleu de douleur ne se croisent plus du regard.
Élevé vers leurs nouveau statuts ils rodent les yeux fermés. Leurs sympathisants éphémères les suivant, attendant la prochaine pitié profonde a éprouver. Lentement, ils s'effacent puis s'éteignent dans la haine. Ensevelis dans une puanteur céleste ils reposerons, imperturbables pendant que leurs remplacent leurs clopinerons sur la tête.

Qui pu croire que sous ce seuil si familier  se cachais un univers calme et presque agréable?
Franchement ces racines de pissenlits ne se mangerons pas seules.

Mon déambulement aléatoire sera sans fin a l'instar de celui de mes aparents congénères.
Moins meurtrie que les autres je du apprendre a ne point me frotter aux visages les plus masqués. De peu de tentatives je conclus que plus le masque était épais et charnu, plus le réel se fondant derrière celui-ci était frêle et fragile.

Plus ce temps avance plus je sens qu'il est temps. Tous ces mensonges portés sous forme de coups au visage, toutes ces sournoiseries mangées, dirigée puis jetter au front d'un autre, feront de nous ce que nous avons toujours été; de la chair a canon.

La paix est morte, vive la paix...''

lundi 10 septembre 2012

l'étoile de qui ?

Il y a maintenant quelque semaines que je me penche sur les différentes religions qui me sont jetées au visages par mes compatriotes. Après mure réflexion je me suis vite prêtée a la réalisation suivante: je suis naïve. Un peut comme tout le monde je me suis laissée allée a croire tout ce que j'entendais sur les divers médias que je n'ai pas le choix d'entendre. Ma naiveté  fut telle que je me suis prise a croire qu'un juif n'était qu'un individu intolérant ayant un style capillaire trouble, qu'un musulman était un individu barbu qui se plaisait a battre sa femme et a la garder voilée. Comme nous tous, je me suis laissée avoir par ces médias et ce que les autres veulent bien que je pensent d'eux. Comment pouvons nous collectivement nous laisser avoir a ce jeu sadique de désinformations? Un passé trop chrétien pour ce que nous souhaitons admettre nos préjugés sont motivé par la peur de l'inconnu. Une trouille telle que nous oublions de connaitre, catégorisons et diabolisons tout ce qui ne nous ressemble pas. Je fus plus qu'étonnée de voir qu'en général, les préceptes de nos trois grandes religions se ressemble beaucoup plus qu'il est possible de l'imaginer. Ainsi tous ces débats entendus me semblent beaucoup plus absurdes qu'ils ne doivent l’être. Bien sur, toutes nos cultures et nos manières de vivre sont disparates et je me met peut être un pied dans la bouche en disant que c'est cela qui motive nos haines l'un envers l'autre.
Je m'y attarde et me demande réellement si toute ce court chemin parcouru jusqu'ici ne serais pas qu'un mensonge. Mes valeurs sont-elles pures ou modelée a même cette obscène sociétés dans laquelle je vis. P.E. Suis-je choquée de voir une femme voilée a cause de la différence culturelle et du manque d’égalités homme-femme qui motive celle-ci ou suis-je choquée par le manque de peau dévoilée qui dans la sociétés ou je crois vivre, est tellement exposée qu'elle en deviens un tissu. Laquelle de ces deux femmes est la plus dominée par l'homme, celle qu'on cache ou celle que l'on dévoile trop ?

J'essaie ici d'écrire un texte concis qui fera réfléchir mais a force de relecture je me rend bien compte que celui-ci est équivoque. Il est tellement difficile de comprendre une chose que l'on ne connais pas. Toutes ces cultures me viennent de pays tellement lointains et son vécues par des gens qui on des traits éloignés des miens me laissent dans le doute. Que dois-je faire, que dois-je dire ? Même après maintes lectures je ne puis comprendre toutes ces manières différentes d'exister, y a-t'il seulement une logique a travers tout cela?

Difficile de savoir comment réagir a l'étranger, l'hair? ce serais trop facile, l'aimer? ce serais trop difficile. Que faire ?

En peuple libre, du moins c'est ce que nous croyons, nous essayons d'agir comme la logique voudrais bien que nous agissions, mais la logique est-elle la même partout a travers le monde ? Prisonniers de nos peurs et de nos préjugés nous sommes saisi dans notre haine, nous empechant d'avancer par de murs invisibles.

A quand les bulldozers?

samedi 8 septembre 2012

Cétacé

Aujourd'hui j'en eu assez, assez de me faire marcher sur les pieds par une minorités majoritaire. A force d'avoir mal aux pieds j'ai décidée de m'asseoir au bord du trottoir pour mieux observer ces gens qui passent. Accablée par une sorte de déception affublée d'un costume de tristesse, je me suis longuement questionnée. A quel pays fais-je partie, quelle culture me ressemble le plus, quelle langue me définis ? Après presque toute une vie de témoignage je fut placée devant l'évidence, je me devais d'abdiquer. Voila donc, j'abdique, je m'affirme, je ne suis plus québécoise, je ne suis plus franco-canadienne, je suis seule citoyenne et reine de mon beau pays souverain; le LyLand. Je ne parle plus anglais ni français, je déblatère au sein des deux et dans mon beau pays elles sont officielles et respectées au même titre toutes les deux. Coté culture je crois bien en ce que je veuille croire que cela plaise ou non, mon échine ne se courbe plus a l'arrivée d'opposants. C'est assez de me tenir sur le coté de ce si cours chemin qu'est la vie, aujourd'hui je panse mes pieds et je continue ma longue marche. Ce pays qui n'a jamais été mien n'a plus grand chose a offrir que de beau paysages et des sourires citoyens. Son fond s'est vidé, les colères ancestrales sont demeurées en nous, nous rongeant la moelle comme un cancer immuable. Bien posé dans notre routine de conquis nous avons plus que parfois oublié de nous faire entendre. Au lieu de passer a autre chose d'enterrer la hache de guerre ou encore de la déterrer, nous sommes resté la, figé dans le temps comme des mammouths. Une simple différence de langue et doucement de culture nous monte sur nos grands chevaux, plutôt nos poneys. Quand ressortirons nous nos grand chevaux de l'écurie parés de dorures et d'écussons tous prêts pour la guerre? Jamais je ne pourrais accepter la violence, les cris, les pleurs me blessent. Par contre dire non, bien que négatif pour l'autre ne devrais pas être si difficile. Croire en nos simples valeurs et ne pas accepter, dans le respect, ce qui ne nous plait pas, est-ce trop demandé? Désabusée de ce peuple si grand se plaisant a paraitre modique je me demande si d'autres se déciderons un jours a se lever et partir, les pieds encore sanguinolent vers la fabrication d'un monde meilleur.

Le 4 septembre dernier signais la fin d'une ère pour ce petit peuple témoin.
Et maintenant quoi? Attendrons nous encore de nous faire flouer? Pire encore ferons nous seulement attendre l'inconnu? Le départ de l'un, tant attendu, l'arrivée de l'autre moins attendue et cette plaie que l'on croyais presque guérie qui se perce et déverse un pus nauséabond et poisseux sur l'ensemble de ceux qui se croyaient biens dans leurs pénates. Je vous le demande, ferons nous encore une suture provisoire ou soignerons nous bel et bien ce peuple en douleur ?

Quoi qu'il en sois, même si un jour et je doute bien de vivre assez longtemps pour en témoigner, nous arrivons a colmater et soigner cette rivalités je doute que nous nous en remettions sans cicatrices. Cette balafre affreuse nous suivra et hantera nos enfants futurs. Ce beau peuple est franchement capable de se relever les manches et mettre l'épaule a la roue pour un meilleur lendemain mais paralysée par une peur si grande a peine bouge t'il. Répétant sans cesse les erreurs d'un passé que l'on invoque sans relâche nous tournons en rond. Une monarchie nous gouverne et nous semblons l'aimer plus que nous ne voulions l'admettre.

En attendant d'avoir quelques compatriotes a ma hauteur je continue tranquillement ma route, un peu en marge, continuant d'observer. Le corps de moins en moins meurtri je subsiste, l'espérance est ma foie. Le chemin est si cours mais semble pourtant si long, j'essaie dans la mesure du possible de rester sur la bonne voie meme si je ne connais aucune des limites de celle-ci.
Continuerez vous de vous abattre? De lécher vos plaies comme des loups blessés.?

Bien a vous,