dimanche 31 août 2014

l'identitée



Je traverse une grave crise identitaire que je me plais désormais à nommer ma vie. Que je pleure, que je ris, je ne sais pas ni plus réellement qui je suis ou encore éventuellement qui je ne suis pas. Tout cela n’est t’il pas assez emmerdant?
J’aimerais vivre naïvement dans le bonheur mais j’en suis incapable. Le vrai est trop réel pour ma petite personne.
Imbécilisez-moi quelqu’un, j’aimerais être parfois celle de qui on ris pour son ignorance au lieu de me la fermer.

vendredi 29 août 2014

islamophobie



‘’Une tendance islamophobe se dessine’’
Je ne sais trop qui a dis ou écris cela, je dois avouer que malgré moi, j’ai trouvée l’affirmation plutôt optimiste.
Sympathique.
‘’Se dessine’’ Si je me mettais à observer la situation occidentale de près, je dirais qu’un artiste plutôt brouillon aura esquissé cette dite tendance à l’aide d’un marqueur indélébile d’un noir macabre.

lundi 25 août 2014

L'erreur est humaine

Les hommes, j'ai jamais réellement eue de talent avec ça. Je sais comment ils fonctionnent mais je m'en fiche un peut. Si la femme est objetisée, pour moi, l'homme l'est également. Si facile à avoir, si peu enclins aux relations sérieuses, le vrai paradis de la salope. 
Je l'ai pété mon trip, s'en est assez. Les erreurs qu'on fait nous forment, nous apprennent à essayer de ne pas les refaire. Les fêtes, les faux amis, les hommes, ces si complexe et désagréable. 

En voie d'essayer de ne pas répéter les erreurs du passé. 

jeudi 21 août 2014

J'aurai du être beaucoup plus fâchée...

Breaking news... A peine trois mois de célibat, l'énergumène qui me servais de copain, a déjà une nouvelle copine, très probablement celle avec qui "il ne me trompais pas".... Et vous savez quoi ? I ain't even mad. Et bien non, je ne puis dire que la venue de cette saugrenue nouvelle ne me fait absoluement rien. Sauf que mes sentiments son plus apparent à de la pitié que de la colère ou encore de la jalousie. Ce mâle, il fait bien ce qu'il veut,  ce n'est plus de mon ressort, ça ne l'a jamais réellement été. Qu'il soit heureux, je ne puis que m'en réjouir. 

J'ai pitié, pitié de la pauvre fille qui elle, n'a aucune idée dans quel bourbier elle s'embarque. Cette pauvre fille qui arrive dans sa vie avec le cœur rempli d'amour, les yeux d'espoir sans se rendre compte de l'être manipulateur et contrôlant qui se trouve devant elle. Malgré qu'elle soit en grande partie responsable de l'immense perte que j'ai vécue dans les derniers temps, je ne puis lui souhaiter du mal, on suis son cœur dans la vie et il lui a ouvert la porte du sien toute grande. Je ne puis m'empêcher de penser qu'une autre femme entrera de son plein gré dans une histoire qui aura son lot de côtés agréables mais qui aura un immense potentiel de se transformer en rapport de domination et de manipulation assez intense, et ce, de manière extrêmement subtile, sournoise...

C'est dommage mais je ne pourrais pas sauver la planète entière, s'engager dans ce genre de relation, c'est malheureusement a ses risques à elle et ce ne sera jamais mon problème. Je lui souhaite le meilleur et espère sincèrement qu'elle ne vivra pas l'enfer par lequel j'ai passée. 

Congrats dude, I hope she is thougher to break than I was!  

mercredi 13 août 2014

Cette violence conjugale

Ce matin, en lisant banalement un article sur la violence conjugale (banalement seulement jusqu'à un certain point), j'ai eu comme une réalisation soudaine; jetait victime de violence conjugale... Je m'était toujours dite que si mon ex m'avais frappée, la rupture aurais été plus simple. Sauf que la violence conjugale, c'est pas seulement recevoir des coups sur la gueule, cette forme la est la plus évidente, mais pas la plus fréquente j'ai bien l'impression.

Réaliser que pendant toutes ces années je m'était laissée violenter sans rien dire, sans m'en rendre compte aura été aussi dur que recevoir un gros coup de pied en plein dans les ovaires. Toutes ces années je me suis laissée marcher dessus, je me suis laissée modifier par quelqu'un que je croyais amoureux de ma personne. Je dis bien "je me suis laissée" parce que j'aurais pu partir quand je voulais, je suppose. Quand on est en amour, on ne vois plus clair, du moins c'est ce que je croyais. 

L'amour c'est beau, c'est agréable mais c'est pas ce que j'ai vécu. C'était pas de l'amour. 

Cette solitude

Le temps arrangera peut-être les choses.

La solitude est une chose bien étrange et nouvelle pour ma personne. Malgré le fait que mon antérieure relation de couple y était plutôt propice, je me consolais en me disant que j'aurais un bref moment d'intéraction sociale alors que mon copain finirai par revenir du travail ou de l'endroit ou il prétendais être.
Apprendre a vivre avec moi-même n'est pas une chose si difficile, je reste, malgré les apparences, une personne assez simple. Toutefois, savoir que d'être toute seule sera un état permanent est une chose difficile avec laquelle composer. Se dire que la seule personne sur laquelle je peut désormais compter est moi-même et que les choses ne changerons probablement pas de si tôt est assez spécial en envisager.
Les gens avec qui on peut discuter sans être jugé sont rares et il est fréquent que l'on se trompe au sujet de ceux que l'on crois proches de nous. Surtout après une séparation. Les relations que l'on croyais amicales et sincères se transforment, prennent toutes sortes de formes inattendues allant même jusqu’à disparaître complètement. C'est assez spécial. On se rend compte que beaucoup de gens à qui l'on tenais n'étaient pas les bonnes, on découvre aussi ceux que nous avons négligés mais sur lesquels nous aurions du miser plus fort.

Pour l'handicapée sociale que je suis, apprendre à socialiser et à moins me méfier des gens qui m'entourent est une chose relativement ardue. Je ne sais comment interragir, quoi dire, quoi faire.
À la fois je me dis que tout le monde dois-être dans une situation similaire, on prétend savoir socialiser mais au fond, dans bien des cas, la fusion ne se fait qu'en surface. On se rapproche des gens mais bien souvent, on en sait peut sur eux, et eux ne sont pas tellement intéressés en nous en laisser savoir ou à en apprendre sur nous.

La solitude n'est pas un mal moderne mais se répand comme jadis la syphilis l'aura faite. Bien chez nous, dans notre sur-confort, caché derrière nos écrans. On interagis artificiellement, se montrant seulement nos beau côtés, évitant le sérieux. Pas étonnant qu'on se retrouve si seuls si souvent.

J'aimerais trouver une solution magique à la solitude mais au fond, je n'ai pas la certitude qu'elle est réellement un problème. C'est plus l'incapacité à la gérer qui en est une.

Faire le point sur ma personne ne peut pas être mauvais.

mardi 12 août 2014

Mr. Williams

Hier soir, en arrivant à la maison, alors que je faisais mes salutations habituelles à ma matriarche, mon père est venu violemment couper la conversation pour nous annoncer que Robin William était décédé. Au premier abord étonnée, je n'en aie pas tant fait de cas, tout le monde meurt de nos jours et les médias sociaux sont remplis de canulars. Puis, droguée que je suis, je me suis connectée sur facebook, histoire de perdre une fraction de mon précieux temps.  Overdose de publications à propos du défunt. Personne n'a encore eu confirmation de sa mort, on scande partout qu'il s’agit d'un suicide. Dans les heures qui aurons suivis ce drame intangible, des publications mémoriales, des compilations de ses meilleurs clips, sketchs et autres archives on fait surface. Cet après-midi, alors que j'écris ces lignes, la crise facebook s'est estompée, restes quelques publications ici et là mais rien de plus qu'avant sa mort. N'est-ce pas pathétique ? Tant d'émotions pour un seul homme, si intense mais de durée si courte ?
En toute honnêteté, je n'ai jamais été une très grande fan de l'homme, j'ai appréciée son oeuvre et son humour étant plus jeune mais sans plus. Ce ne sera, dans mon livre, qu'une autre mort qui aurai pu probablement être évitée mais qui, dans le cas ou il s'agis réellement d'un suicide, n'aura fait réagir les gens que trop tard.

La dépression est une maladie grave, un tueur silencieux. On tourne trop souvent les gens qui en sont atteint en ridicule, les traitants de paresseux, de bons à rien, de plaignards. Être la pour un dépressif est une tâche plus qu'ardue et on ne parle pas ici d'un engagement de deux semaines... parfois, il s'agis d'un contract à vie. Malades, on se retrouve rapidement seuls, on ne veut plus de personne et personne ne veut de nous non plus. C'est vraiment une maladie de merde. Je comprend la tristesse des gens devant un suicide, je ne comprend pas l'aveuglement des gens devant une personne souffrante.
Personne ne fait le choix d'être malheureux, il est clair que quelqu'un qui souffre de dépression n'est pas dans une situation confortable qu'il aura optimalement choisi.  Il faut être franchement malheureux et à bout de sa propre situation pour en venir à prendre sa propre vie.
C'est pathétique la vague de sympathie dont cet homme aura bénéficié, j'ose croire qu'il aurai eu plus besoin de ce support alors qu'il était encore vivant. Mais encore, du support électronique, immatériel, ça n'aide pas vraiment grand monde. Le contact humain c'est ce qui a de plus vrai. Prendre quelqu'un dans ses bras et lui dire sincèrement qu'on sera la pour lui et le tenir en étreinte le temps dont il a besoin, ça c'est la vraie affaire. Passer la nuit à jaser avec quelqu'un, juste l'écouter, sans juger, ça fait du bien pour vrai. Être là est une chose qu'on ne fait plus. On est là électroniquement mais entrer dans l'intimité de quelqu'un, c'est une chose trop difficile pour nous.
Aider réellement quelqu'un qui en a besoin, il n'y a rien de plus gratifiant, en plus, ça sauve des vies.

Il ne m'est pas difficile de croire que Mr. Williams se serai suicidé, ce ne serai pas le premier ''rempli de  joie de vivre'' qui en finira. On a tous un démon, un mal de vivre qui nous bouffe l'intérieur, certains de manière plus sérieuse que d'autres. On a tous nos moyens de l'endormir, d'essayer de l'empoisonner. Chose sûre, les hommes heureux ne sont pas nés.

Au lieu de s'en faire pour un inconnu disparu, pourquoi ne nous tournons nous pas vers ceux qui sont proches de nous. Ouvrons nos yeux sur leurs souffrances et apprenons à écouter leurs plaintes, tout le monde ne s'en portera que mieux.

La mort de millions d'individus est une statistique, la mort d'un seul, une tragédie.



J'ai survécu à la dépression mais j'y suis encore confrontée tous les jours, même presque dix ans après. Je gère mieux la solitude, sais reconnaître les symptômes et les traiter avant qu'ils ne deviennent trop importants. C'est une bataille de tous les jours pour une bonne santé mentale. Je sais que je suis forte mais comme tout le monde j'ai mes mauvaises journées et mes bonnes aussi. C'est une maladie sournoise et pénible mais on peut vivre avec, l'apprivoiser, la guérir.
Le temps arrange souvent les choses.

lundi 11 août 2014

Quoi, tu prend pas la pilule ?

J'ignore encore pourquoi je suis si étrange dans cette situation. Je m'assume, j'ai 24 ans et non, je ne la prend pas. 
C'est pas faute d'avoir essayée par contre ! Plusieurs raisons motivent mon choix. En premier lieu, dans ma situation si agréable de célibat (not), possédant un vagin, les occasions de forniquer sont nombreuses et parfois la chair se fait faible. Pas de capote avec un inconnu, c'est chercher le trouble et risquer bien plus que de tomber enceinte d'après moi... (En passant je dis inconnu mais c'est pas parce que tu connais un gars et que tu sais oû aller lui casser les jambes s'il t'a joyeusement donné une bibitte mortelle que c'est bien mieux... T'a quand même attrapé quelque chose de pas agréable). 
 Ensuite, la meilleure raison de toute: les hormones, ça me fait pas. Quand on commence la pilule, on nous fait miroiter à quel point ça enlève l'acnée (chose que je n'ai plus depuis que j'ai arrêtée le gluten et le lactose), que ça réduit les crampes menstruelles, la durée des règles, à quel point ça offre une tranquillité d'esprit etc. 
On nous met aussi en garde qu'il y a des effets secondaires surtout durant les 3 premiers mois du genre : nausées, spotting(légers saignements). Me disant qu'il était temps que je sois une vraie femme qui se respecte et que je prenne contrôle de ma ploune, j'ai décidée de commencer à la prendre. Après tout, plusieurs générations de femmes se sont battues pour que j'y aie droit, allons-y! 

Mauvaise idée, presque aussi mauvaise qu'embarquer dans un manège bien saoule. 

J'ai commencée à la prendre au début de mes règles comme le médecin me l'avais conseillé. La semaine ou j'était réglée normalement s'est plutôt bien déroulée, pas de nausées, tout allais bien. Puis j'ai terminée mes règles, du moins je croyais. C'est la que les ennuis ont commencés et que j'ai perdu tout contrôle sur ce vagin que je maîtrisais bien depuis si longtemps. Le spotting promis c'est plus transformé en règles qui ont durées pendant tout le mois. Des sérieuses règles, avec les crampes et tout... TOUS LES JOURS, pendant tout le rack de drogue qu'on m'a donné. 
J'ai commencée à ressentir des symptômes de dépression, je me suis mise à être désagréable, paranoïaque, agressive, anxieuse personne ne me reconaissait. J'ai du m'isoler pour éviter de foutre  ce qu'il me reste de relations sociales dans la poubelle. Je n'avais plus faim, mes brownies sans gluten que je mange habituellement comme un vrai porc sont restés au congelo à côté des crevettes que je n'avais pas plus envie de manger. Je devais me forcer à manger. Je n'aie donc evidament prise aucun poid, par contre j'ai gonflée, j'avais l'air de ce que j'avais l'air quand je pesais mon 140 alors que je me maintenais a 120. Ma libido d'homme est dramatiquement descendue au niveau jamais égalé de "ontarienne frette". Mes cheveux sont devenus gras et j'ai eue une peau de lendemain de veille pendant le mois, j'ai une une poussée d'acné dégueulasse que j'essaie encore de faire guérir. 
Pour être un contraceptif efficace, s'en fut un. Je me sentais tellement comme de la merde dans mon propre corps, pas question de le partager avec quelqu'un d'autre. Le seul moyen de contraception connu plus efficace est certainement l'abstinence, oh, un instant, c'est fucking ça qui se passait.

Avant de prendre cette cochonnerie la, je savais quand exactement mes règles allaient arriver sans même savoir quelle date on était, je savais exactement quelle journée dans le mois était peu propice aux décisions importantes. Je savais que quand mon ventre était gonflé à ce point c'était parce que des produits laitiers étaient allés se cacher dans ma nourriture. Je savais quelles journées étaient les plus dangereuses et lesquelles me permettaient des folies sans trop de conséquences. Au fond, je l'avais le contrôle sur mon v. 

"Mais t'a même pas essayée trois mois!"
Ben non, plus le mois avançais, plus mon ma santé mentale et mon apparence physique se détériorais. Même si mes symptômes se seraient stabilisés, la personne que j'était sur la pilule m'était inconnue et franchement déplaisante. La personne que je voyais dans le miroir était l'adolescente dépressive que je croyais avoir enterrée depuis longtemps a côté de ma virginité et ma foi en l'humanité. Je ne veut plus la revoir. Je ne me serais pas imposée deux mois ni même plus de ce calvaire médical pour la joie de fourrer sans capote. De toute façons, la capote, c'est pas moi qu'elle emmerde le plus... 
C'est drôle, j'ai arrêtée la pilule, j'ai eue des crampes et des règles normales puis ça a arrêté comme ça le faisais avant, Tsais, normalement. En moins d'une semaine, mes symptômes dépressifs sont disparus et mon ventre a dégonflé, mes cheveux et ma peau on repris un aspect normal. Tout est rentré dans l'ordre... 
Après interrogations familiales, je me suis rendue compte que ma mère ET  mes deux grand-mères, à toutes les époques de leurs vies, n'ont jamais été capables de supporter ces mêmes hormones... I'm fucked 

Au final, le contrôle de mon vagin, je vais le garder, que ça me risque une grossesse c'est secondaire. Morale j'en averti toujours mon partenaire et en général je me traine des capotes. Rien ne dis que je ne vais pas essayer de trouver une alternative... Sauf qu'il est évident que je vais me tenir loin de celles qui contiennent des hormones. 

J'ignore quel phénomène fait que socialement une femme se dois de prendre la pilule... C'est un peut pathétique. 
Je préfère rester l'homme que je suis.