mardi 30 juillet 2013

Récit de vacances: Fundy 2013 Jour 5

11 juillet 2013
Jeudi

Réveil lent, les corbeaux chantent, il y a donc des choses qui ne changent pas, de toute façons, vu la quantité d'individus sur le terrain de camping, le contraire m'aurais beaucoup surprise. Ce sont des oiseaux brillants, ils ne savent que trop bien que la nourriture y abondent et que les gens ne les dérangerons pas lontemps. Un déjeuner qui peine à enter puis nous nous levons pour aller faire un peut de lessive. Je prend une douche très chaude qui m'aide à fonctionner un peut. Lessive, la buanderie est équipée de wifi, j'en profite pour envoyer quelques messages à Jolin qui par surprise est connecté lui aussi et me répond. Cela fait tout de même du bien d'avoir des nouvelles de la maison. Nous partons ensuite vers ''revesing falls'', nous y avions brèvement débarqué la veille mais comme les marées s'étaient déjà stabilisées, il n'y avais que de l'eau à voir. Encore une fois, nous avions raté le moment parfait mais pouvions constater malgré la brume épaisse, que le courant avais changé de côté. Pour le moment c'était plutôt décevant. Comme nous n'en avions encore visité encore dans cette province, un petit McDonald's s'impose. Ici ils offrent le ''Mc Lobster'', je n'ose pas mais aux dires de mes parents, j'aurais due, comme toujours, je m'en était tenue à mes trop nombreuses 10 McCroquettes. Si elles disparaissent du menu, plus jamais je ne met les pied dans l'une ou l'autre de leurs succursales. Étrangement elles me rendent moins nauséeuses ici qu'au Québec.
L'architecture de cette ville est assez intéressante, des maisons de style edwardiennes côtières, toutes alignées, bien sérrées les-unes contre les autres. Plusieurs à flanc de montagne, un amalgamme précaire et complexe d'escaliers s'empilant pour y accéder. Quelques-unes étaient biens entretenues, les autres, dans la grande majorité, laissées dans un état de détérioration plutôt avancée. Avec la brume épaisse et ce bruit industriel ambiant, le spectacle était assez désolant. Aujourd'hui aurais été une bonne journée pour une invasion de zombie.

Nous allons visiter le fort ''Howe'' situé à flanc de montagne offrant une plutôt belle vue sur l'ensemble de la ville. Dommage qu'il n'y ai eu aucun panneau, indication pour commenter, enfin appuyer ce qui aurais bien pu se passer à cet endroit, nous en concluons qu'il n,a pas du se passer grand chose en ce lieu. Que de rustres ontariens en déficit de compétences de conduite et l'éternelle brume. Steven effectue ses classiques ''canon penis'' et nous retournons au véhicule.

Une deuxième tour historique est annoncée dans l'un des nombreux dépliants éparpillés partout dans la voiture. Nous peinons à la trouver, après d'intenses viraillements dans la ville nous finnissons par y arriver.
''La tour Martellon de Carleton''.
Une magnifique tour ayant été construite pour protéger le pays des méchants Américains envahissants. J'y ai aprise que les militaires chargés d'explorer le Nouveau-Brunswick étaient des noirs, je devrai me pencher sur la question. Après le petit musée au pied de la tour, nous montons vers celle-ci. Plusieurs époques s'y rencontrent, du moment de l'invasion américaine jusqu'à sa dernière rénovation pendant la deuxième guerre mondiale. Un autre endroit oû il ne s'est jamais rien passé!
Un papa tête de cochon empêche le guide de parler anglais, nous privant d'informations intéressantes. Une fois qu'il fut partit, lassé de sa visite, nous allons converser dans la langue banise au guide qui se trouve alors dans la capacité de nous donner une tonne d'informations intéressante sur les lieux et le mode de vie de l'époque. De sa hauteur elle donnais aparament une vue imprennable de la ville, chose que j'aurais pu constater et photographier en l'absence de cette purée de pois qui couvrais l'horizon.
Après la visite, nous redescendons en ville pour visiter le musée du Nouveau-Brunswick qui se trouve dans le ''Market Place''. Trois étages d'histoire de la province, de sa faune, sa flore, son évolution et son art. Le premier étage parle de l'histoire des métiers de l'époque. Des forêts aux pêcheries puis à la construction de bateaux. On y parlais de plusieurs navires ayant marqué l'histoire de ce coin de pays. Au deuxième étage est illustré sa vie marine, les baleines, sa géologie et enfin ses oiseaux. Définitivement, l'histoire du St-laurent et la vie qu'il recèle est beaucoup plus intéresante. Le troisième étage est rempli d'artéfacts de la vie de l'époque, de magnifiques meubles côtoient plusieurs bijoux et quelques pièces de vêtement de L'époque.
Une belle robe grise luisante bordée de velours noir attire mon attention. Après lecture, je me rend compte qu'il s'agis d'une robe de ''demi-deuil''. Je me questionne à savoir  ce à quoi peut bien ressembler un demi-deuil. je constate que les gens de l'époque étaient franchement très créatifs quand cela venait aux rituels de deuil. Je décide de descendre à la boutique cadeau du musée, la plus belle que j'ai pu voir jusqu'à présent. Ils avaient en grande majorité des pièces et accessoires fabriqués par des artistes locaux, sinon de la province. J'y trouve une ''spoon ring'' à mon goût parmis la multitude de bijoux fabriqués à partir de couverts recyclés créés par une artiste de St-Johns. Il y avais longtemps que j'en magasinais en ligne et j'hésitait encore à en importer une, moi qui casse les oreilles de tout le monde avec mon ''commerce-local''. Je ne puis m'empêcher d'en faire l'acquisition, elle est jolie et se fond parfaitement à mon style de bijoux. Je trouve aussi un signet et de jolies boucles d'oreilles en verre de mer, façonnés par une artiste de Shediac.  Que du joli et original. Comme il y avais une visite guidée incluse dans le prix d'entrée du musée, nous nous rassemblons avec les autres  autour d'une toute petite Alex, notre guide pour la prochaine heure. Elle me faisait penser à une Lisa Simpson toute droite sortie de l'universitée. Avec son sac rempli de fossiles, d'algues et de photos elle nous explique en route sur le ''boardwalk'', l'histoire de la baie de Fundy, ses végétaux, sa géologie ainsi que sa faune marine. Elle nous explique avec passion la vie marine qui persiste dans la baie ainsi que les façons simples de la conserver. Réjean quitte encore avant la fin, impatient et gelé (avais-je oubliée de préciser qu'il fait froid à St-Johns ?). La visite était franchement intéressante et probablement la plus structurée auquel j'ai eue l'occasion d'assister. Je suis toujours heureuse d'en apprendre plus sur la vie sous-marine.
Une fois de retour au musée je me précipite à l'intérieur pour me procurer une peluche en forme de castor beaucoup trop mignon que j'avais aperçue à la sortie. Je compte l'offrir à Jolin qui lui se fait un mâlin plaisir de m'en ramener un à chacun de ses voyages, cette fois c'est à mon tour. Je devrai commencer à penser à un nom à lui donner. Nous allons nous promener à l'exterieur en quête d'un restaurant pour y casser la crôute. Les intolérances alimentaires de Léonie nous rendent la tâche ardue et les esprits commencent à s'échauffer. Contrairement à Montréal oû il y a de tout, le centre-ville regorge de restaurants pseudos-bourges mais il semblerais que les Néo-Brunswickois ne soient pas des fanatiques de restaurants moyenne gamme oû rotisseries. Nous sommes par contre certains qu'ils ont un amour fétichiste pour les ''cupcakes'' qui ne sont pas restés tendance ici. Après une extensive et longue recherche nous aboutissons dans un ''Atlantic super store'', un genre de gros ''Loblaws''. Depuis mon arrivée en province, je n'y ai aperçue que deux fleuristes dont un en vente de faillite. La fleur semble être encore moins populaire ici qu'au québec. Les épiceries par contre sont dotées de départements de fleuristeries complet, assez spécial. Aussi étrange qu'un dépanneur sans bière... Nous sortons donc de là avec deux poulets rôtis, des fruits tranchés, quelques légumes et des chips. Pas d'alcool ce soir , les ''N.B. Liquor'' sont déjà fermés.
Retour au campement et souper, nous sautons sur les volailles comme des hyènes, ils se retrouvent rapidement réduits à quelques os. Nous essayons de tout notre coeur de faire vivre à nouveau un feu, sans succès. Épuisée, je vais me coucher avant les autres, le repos me fera du bien, je commençais à cause du manque de sommeil, à avoir la mèche beaucoup trop courte. Réfléchissant, je me rend compte que le manque d'organisation  commence à me peser royalement.



Récit de Vacances: Fundy 2013 Jour 6

12 Juillet 2013
vendredi

La nuit fut encore difficile, les habituels Irving Tissue, bateaux et multiples trains gardèrent encore et toujours mon sommeil à son minimum. Je ferais attention de me rappeler que si éventuellement je me dois de déménager dans les maritimes, je devrais rayer St-Johns de la liste des endroits oû s'établir. Au milieu de la nuit, les garçons eurent une violente escarmouche pour une question de territoire de tente que mon père dû régler, comme lorsque nous étions petits avec les classiques menaces de la famille. J'eu pour ma part, de la visite animalière après que les ratons-laveurs eurent terminés leur festin ordurier, ils en voulaient plus. Un petit espiègle, profitant du fait que je dormais (essayais) à proximité du bord de la tente pour s'appuyer sur ma cuisse et ainsi mieux voir à l'intérieur de l'installation. Sentant une pression sur ma jambe, j'eu comme premier réflexe de lever les yeux, j'y vis un petit curieux de raton. Il croisa mon regard et repartis aussi tranquillement qu'il était venu.
WAKE UP! c'est ''chop Suey'' de system of a down qui nous réveille tous tôt ce matin. Nous levons le camp aussi rapidement que nos corps fatigués nous le permettent. Un rapide déjeuner au Tim's, nous en profitons pour régler nos différents stagnants entre adultes. Comme nous argumentons calmement en français et que tout le mondre est anglophone dans ce patelin, rien n'y parait. Une fois tout réglé nous repartons, direction ''reversing falls'' une fois de plus. Le ''timing'' est parfait, pour la première fois. En cette heure du jour, le panorama ressemble beaucoup plus à ce que les locaux promettent aux touristes. Des rapides créés par deux courants opposés qui se rencontrent. Celui de la rivière St-Johns et celui de la marée montante de la baie. Ce sont des rapides exclusivement formé par le débit de l'eau et non par des amas rocheux dans les rapides traditionnaux. Nous allons signer une décharge et avec les instructions d'un patron surexité, nous enfilons des habits imperméables et des vestes de sauvetage. Nous retirons nos chaussures et pendant que le doute de revenir au sec s'installe, nous descendons le long quai où le "jet boat" accoste tranquillement.  Nous montons à bord et sommes laissés aux bon soins de Julien (prononcé à l'anglaise s'il vous plaît) notre capitaine atteint d'un syndrome du pirate sado en phase terminale. C'est tout de même charmant de voir quelqu'un qui apprécie son emploi à ce point.  Le tout de jet boat est intéressant et franchement très amusant, pendant un moment je me dit que je dois avoir raté ma carrière, l'eau salée, les bateaux, c'est réellement ça la vie. Une fois le tour terminé, satisfaits et trempés jusqu'aux os nous filons nous changer et manger une rapide bouchée. Pendant ce temps, deux kayakistes plutôt téméraires, bravent les rapides et se laissent filer sur ceux-ci. L'expérience semble intéressante, je l'ajouterai à ma liste de choses à faire avant de mourir. Nous embarquons en direction de rivière-du-loup. Nous arrêtons dans un restaurant familial de style "truck stop",histoire de se remplir l'estomac comme il le faut. Le "Accorn restaurant" offre des déjeuners toute la journée, quelle chance ! Léonie et moi festoyons sur un classique "2oeufs & bacon" pendant que les autres prennent ce qu'ils appellent de "vrais" repas. Ce resto était tout de même bien équipé pour recevoir les familles, ils disposaient de chaises hautes, de petits banc pour les chaises et chose que j'ai rarement vue, de hamacs pour les bambins. Un morceau de robot pour le "truck stop".  
La route est longue, nous faisons un autre arrêt en route, cette fois ci à Great falls/Grand saut. Il s'agit d'une toute petite ville, très bilingue, bâtie autour de leurs magnifiques chutes. Nous nous arrêtons à un point d'observation oû s'offre une activité de tyrolienne au dessus des chutes. Les garçons y participent, mon père filme et moi je m'efforce tant bien que mal de prendre de belles photos de la chute. Mon trépied, encore une fois empaquetté en dessous de tout, n'aurais été bien utile cette fois. Pas le temps, je m'appuie sur la rembarde et prie pour le mieux. Une fois le tour terminé, nous repartons. La route semble sans fin mais nous finissons par arriver. Visite rapide chez tante Gilberte, elle y est cette fois-ci. La ressemblance entre elle et Ti-Bert (mon grand-père paternel) est frappante, c'est donc de cela qu'il aurais l'air en femme. Longue conversation, chacun pré d des nouvelles des autres. Cette irritabilité envers les italiens semble être un trait familial après tout. La vue de la petite maison est imprenable. Située dans les hauteurs de la ville, tout près du parc de la croix elle surplombe tout le quartier. On y vois ce magnifique fleuve qui m'avais tant manquée et l'autre rive qui se dessine toute bleue à l'horizon. Être dans cette ville me fait tout étrange, je m'y sens chez moi et si mélancolique à la fois.  Constatant la descente naturelle du soleil à l'horizon, nous levons les voiles vers le camping municipal de rivière-du-loup. L'emplacement est génial, les terrains sont plats, bien boisés, le seul point négatif, les feux sont communs et donc impossible de cuisiner. Nous n'en faisons pas de cas puisque nous n'y passerons qu'une seule nuit. Pour la première fois de la semaine, nous arrivons à manger dans un st-Hubert, chose apparemment rare dans les maritimes. De retour au camps, les garçons et moi échangeons de tente, nous tentons d'éviter une autre engueulade qui nous pousserais probablement tous à bout. Je me retroue donc seule dans la petite tente et mes frères dans la grande avec mes deux parents. Il est tard. Après être revenue du petit coin et m'être presque foulée la cheville en chemin, je constate que ma vieille tente refusé de s'ouvrir. Épuisé et poussée à bout de nerfs par cette fermeture éclair de malheur, je me résous a déchirer mon entrée dans la tente, une espèce de naissance à l'envers. La porte ne se referme plus, je n'en ai plus rienà battre, j'endurerai les maringouins. Calculant mon risque de me réveiller en cuillère avec un raton-laveur a la baisse, je me glisse dans mon sac de couchage et me couvre la tête de ma fidèle couverture canadienne. Les maringouins me tourbillonne autour de la tête et je finis par m'endormir, épuisée de ma bataille.  

dimanche 28 juillet 2013

Récit de Vacances: Fundy 2013 jour 4

10 juillet 2013
Mercredi

Nous nous levons tôt, il est l'heure de partir, un rapide déjeuner, une douche (chaude enfin!), nous rangeons le campement et partons pour St-Johns. Nous repassons par Alma oû nous arrêtons, Steven voulant une jolie robe pour sa copine, il semble beaucoup aimer lorsqu'elle en porte. Lui et moi retournons visiter la boutique à thématique pirate oû l'on trouve une jolie robe bleue pour elle et une camisole bleu-vert-brun pour moi-même. Pendant ce temps Léonie et Réjean vont acheter du ''bar-clam'' et des chips à la poissonnerie. De retour en route nous passons en travers du Parc National de la Baie de Fundy, c'est joli mais plutôt redondant. Habituellement, après avoir vu un sapin, on comprend le concept mais bref, nous allons oû la route nous mène.
...
Arrivée à St-johns, nous allons nous prendre une place au camping ''Rockwood'', un ilôt de supposé paradis au millieux de la ville, du moins ce que nous croyons. Une fois le campement établis, nous nous sauvons en ville aller prendre une bouchée. Nous arrêtons notre discution à la ''Big tide brewing co.'' oû il n'y a encore personne vu la jeunesse de la journée. Je prend un ''shrimp&scallop pesto''avec la ''irish red'' une de leurs bières artisanales. Très mauvais mélange, les deux ensembles s'avéraient plutôt glauques, par contre, séparément délicieux. Les trois brasseurs et leurs accords ''met/boisson'' me manquent cruellement.
Évidement le tout passe plus oû moins bien mais tout de même. Nous allons nous promener au ''market-place'' et un peut partout en ville.
St-Johns est une ville très industrielle et bruyante. La ''irving tissue'' prend toute la place, elle et l'activité côtière. Nous regardons dans les dépliants touristiques et y voyons qu'il y a '' music in the park''. Après avoir finalement trouvé (après de longues recherches) avec l'aide de la dame du kisoque d'informations, nous découvrons que l'activitée se déroule dans le parc d'une municipalité en périphérie de la grande ville. C'est comme prendre pour acquis que le centre de la nature est à Laval... Nous prenons donc la route vers Quinpamsis et son grand parc. Une fois arrivé, je me rend compte à quel point le parc est joli et beaucoup trop bien entretenu. Tout y est fleuris, il semble, mis à part le fait que son nom soit impossible à pronnoncer, qu'il s'agisse d'un endroit oû il fait bon vivre. Nous assistons au spectacle d'un jeune artiste de Moncton, Shaun Leblanc. Sa musique n'était pas particulièrement mauvaise mais pas particulièrement bonne non plus. Son style académicien me décevais un peut, ''cheesy et mainstream'', très propret. Sa performance terminée nous repartons vers St-Johns. Je laisse le plaisir aux autres présents d'acheter son album, cette fois ce n'était pas pour moi, je me voyais peut réecouter une quelconque pièce sur celle-ci. De retour dans la grande ville nous allons sur le ''board walk'' dans le port oû ''New-brunswick's got talent'' se donne. Des chanteurs et chanteuses font compétition pour 10 000$. Certains semblent montrer plus d'affinités avec le public que d'autres, fait à noter, on vois peut de peau dans ce concours. Steven habituellement de petite taille à Montréal est, après analyse de la foule, de taille plutôt moyenne dans ce coin de pays, Réjean et Francisco détonnent de leur hauteur, dépassant la majorité des gens présent facilement d'une hauteur de tête. Après concensus général, nous repartons au camp boire un peut et essayer de faire un feu. Le feu fût un royal insuccès, le trou pour celui-ci était creusé dans le sol et l'oxygène peinais à se rendre aux braises, la fumée ne pouvant s'échapper, il s'éteignais lui-même. Malgré la noiceur nous allons nous coucher très tard, ne s'attendant pas à ce que la nuit soit si longue. Nous sommes tous réveillés minimum trois fois dans la nuit par un train de matières dangereuses qui s'annonce au millieux de la ville, en plus d'un bateau de croisière qui s'annonce lui aussi et ajoutons-y la pluie, sans bien sûr oublier le grondement et claquement sourd de la ''Irving Tissue''. Vous avez ici une recette parfaite pour une bonne insomnie, au moins le terrain était plat !

vendredi 26 juillet 2013

Récit de vacances: Fundy 2013 Jour 3

9 juillet 2013
mardi
Le lever fut matinal, ayant réservés 5 places pour ''kayak the rocks'' nous nous préparons et nous mettons à nouveau en route vers Hopewell Rocks.  Nous traversons le bois vers l'aire d'acceuil pour l'activité oû des familles drôlement assorties avec leurs adolescents blasés absurdements barbus et leurs fillettes surexitées. Je suppose qu'il s'agissais réellement de nous les étranges dans le portrait. Il est peut commun de voir des enfants de nos âges (23,20et17 ans) encore prendre des vacances avec leurs parents. Habillés de jupettes et de VFI (vêtement de flotaison individuel) datant d'une autre époque, nous attrapons chacun une pagaie et descendons vers la baie oû nous découvrons une marée montante et des kayaks jaunes soleil. Après de soutenues explications sur les techniques de rame que plusieurs, à la fin du voyage, n'avaient pas encore commencé à maitriser, nous nous plaçeons en équipes (kayaks doubles). Réjean avec mon plus jeune frère Steven, Francisco avec moi et Léonie avec un américain au nom de flibustier, Mr Turner. Ses enfant à lui, un jeune garçon et une jeune fille ensemble dans une autre embarquation. Le pairage étrange avais assez bien fonctionné, les deux enfants, dont c'était la première expérience sur l'eau, suivaient énormément Francisco et moi donc les familles se trouvaient bien réunies. L'expérience était très intéressante malgré les calibres de pagailleurs mal répartis entre les expérimentés et les dames qui vivaient dans la peur de chavirer et se faire manger par un requin. Je ne comprend pas pourquoi les guides leurs ont fait peur avec cela, il est extrêmement rare de réussir à faire verser un kayak de mer, double surtout lorsque les occupants mesurent moins de 5pi5 et pèsent plus de 150 lbs. C'était hilarant de les voir lacher un petit cris de peur à chaque mouvement de l'embarcation. Vu notre évidente facilitée à se diriger et à manoeuvrer le bateau, mon frère et moi étions toujours en avance sur les autres et avions le temps de relaxer et se tremper les mains à l'eau. Nous étions les seuls à le faire, les guides avaient trop fait sensation avec leurs histoires de requins.
Une fois la marée bien haute, nous retournons à bon port, déposons jupettes et pagaies, nous retournons tranquillement au campement. L'eau chaude revenue, je peut enfin prendre une vraie douche chaude. Pour diner, un bon spaghetti. Départ pour Moncton oû nous irons passer la fin de la journée ainsi que la soirée.
Une fois arrivé, nous cherchons quelque chose à faire. Nous allons finalement voir une roche mémoriale en l'honneur des bâtisseurs de la ville, des anglais, des francais et des Sommers.
Moncton me semble être une ville en forme, j'y ai vue plus de joggueurs et de cyclistes en une heure qu'en un an dans mon quartier. Nous marcheons tranquillement en ville sans réel but. Pour ajouter à mon confort occidental, la ville de Moncton offre le WiFi gratuit sur toute la ''main'', agréable. J'en profite donc pour envoyer quelques messages à Jolin qui me manque énormément. La ville est coloré et les gens aussi, beaucoup de tattouages, tous différents les uns les autres. Nous passons devant un mémorial dédié aux maires de la ville, mon père assume que ''ce doit etre une ville oû il y a peu d'histoire'' pour honorer ses maires de la sorte '' faut-il avoir rien à faire''. Fait à noter, la ville plante, dans les plates-bandes publiques au bord des routes, une grande variété de légumes que l'ont peut aparement ceuillir et manger sans problèmes. L'agriculture urbaine dans son plus simple apareil.  Tomates, bettraves, bok-choi, laitues et autres, magnifiques et utiles! Après une longue marche sans but aparent, nous nous arrêtons dans un petit restaurant le ''grafiti'' à tendance méditéranéenne. Je me commande une grosse chaudronnée de moules accompagnées de frites et un grand thé glacé maison. La serveuse est charmante avec son joli accent et ses manières bien à elle. Nous quittons vers un parc oû se donnais un spectacle de ''blues'' en plein air. L'ingrate foule plutôt gériatrique était peu réceptive bien que la musique fût excellente; J'achète un disque pour le ramener à Jolin, il apprécie beaucoup que je lui ramène du nouveau son. Une fois le tout terminé et avant la tombée de la nuit, le père décide que nous irons à ''magnetic hill'' en fait qu'il voulais me le montrer, j'était la seule à bord de la ford qui ne l'avais jamais essayé. Puisque c'était fermé, nous nous sommes évité les frais de cinq dollars, habituellement exigés pour l'entrée (rip-off!). Le phénomène est définitivement impressionnant mais comme dans ma famille, nous ne faisons jamais comme les autres je propose que nous (les trois enfants) descendions de la voiture pour courir à côté de celle-ci lorsqu'elle ''remonte'' la côte. Une fois les pieds à terre notre corps nous indique clairement qu'il s'agis d'une illusion d'optique. Une attrappe touriste magnifiquement orchestrée!  Autour de la côte ''magnétique'' est amménagé un petit parc aquatique, un parc d'attraction, un motel, un zoo ainsi qu'une scène extérieure pour les spectacles à grand déploiement. Quand même beaucoup d'attention pour une illusion d'optique !
À la tombée de la nuit nous retournons tranquillement à ''Ponderosa Pines''. Un feu bien embrasé, nous trinquons à la journée bien occuppée. Je découvre le Schnapps à la framboise, dont j'ignorais l'existence, délicieux si on se trouve à être une fourmis comme ma personne.
Demain levée du camp et départ pour St-John's, adieu foutue racine!

mercredi 24 juillet 2013

Récit de Vacances: Fundy 2013, Jour 2

8 juillet 2013
Lundi

Réveil plutôt tranquille, nous nous levons doucement tous en même temps oû presque, Steven ( mon plus jeune frère), traîne toujours. Objectif de la journée: Hopewell Rocks, centre d'observation des marées de la baie de Fundy. Pendant que Francisco s'occuppe de faire cuire de délicieux oeufs généreusement accompagné de bacon, Léonie et moi braveons l'eau glacée pour prendre une nécéssaire douche. Glacé est un mot bien mal choisi, beaucoup trop optimiste pour la situation actuelle. Bravant ces poignards glacés, je pris mon courage è deux mains pour réussir à me laver convenablement. Je rage contre mes habitudes et mon confort occidental absurde. Le déjeuner fut franchement délicieux. Nous profitons du confort d'une automobile plutot vide et prenons la route pour hopewell rocks qui se trouve finalement à distance de marche. Nous arrivons en pleine montée de la marée, assez impressionnant comme profondeur, en fait c'est l'ampleur de cette marée qui est à couper le souffle. Au plus bas de la marée, semblerais possibles de se rendre à pied vers une des iles bleues au loin. Nous marcheons à travers les divers lieux d'observation, entrecroisés de bois aménagés. Sur une des plateformes, nous croisons un ornithologue francophone, lourdement équipé de sa caméra et d'une lentille téléscopique valant autant qu'une maison. L'homme était en mission d'observation d'un joli bébé faucon pèlerin, nicheant à même la corniche. Le tout petit était encore recouvert de duvet mais commencais à avoir un style un peut ingrat. Aux dires de la guide, il serait assez rare d'être témoin de la nidification de cette espèce aviaire. L'oiseau nichant rarement dans la nature, beaucoup plus en haut des grands édifices en millieu urbain. Enfin un exemple de réinsertion animale en millieu naturel. Nous faisons le tour du parc et revenons au centre d'interprétation oû une visite guidée se prépare. L'altruiste et professionnelle guide se donna comme mission de faire le tour bilingue vu la présence d'une famille unilingue francophone. C'était assez généreux de sa part mais je me figure que c'est pour cela que les gens y vont encore et toujours. N'ayant plus rien à faire sur le site vu la marée à son plus haut et les autres activitées offertes déjà entammées, nous nous dirigeons vers la sortie après avoir réservé nos place pour ''kayak the rocks'' pour le lendemain.
En route pour la prochaine ville Alma.
Alma est une ville très concentrée sur le tourisme qui sent (pue) les fruits de mers à plein nez. Son épicentre se concentre autour d'une panoplie de boutiques cadeaux, un magasin général, station service, restaurants de fruits de mers, poissonnerie et un peut plus loin le parc nationnal de la baie de Fundy.  Nous nous dirigeons vers ''the lobster shop'', une grosse poissonnerie oû se vend le homard frais, cuit que l'ont peu consommer sur place à l'extérieur. L'odeur à l'intérieur est pire que celle de l'extérieur, il faut ce qu'il faut pour manger du vrai homard. Pendant que la jeune femme aux bottes de caoutchouc prépare nos '' plateaux repas'', j'observe les crustacés vivants dans les bacs aquatiques sur le côté du comptoir. Deux à trois immenses homards s'y trouvent, en estimation, gros comme un shi-tzu adulte, entourés de plus petits, aux couleurs variées.
Équipés d'une grande plaque à biscuits recouverte de la gazette de la veille, de ciseaux tout usage et de fourchettes à homards, nous nous installons à l'extérieur, dans une aire couverte qui semblais avoir été nettoyée au boyau d'arrosage depuis peut. La bête était délicieuse, pas trop énorme et très certainement cuite dans l'eau de mer, il n'en resta plus que la carcasse, malheureusement non-comestible. Aucun gaspillage pour Mr.Homard. S'en suis une courte virée dans le village, je finis par trouver mon classique dé à coudre dans une boutique à thématique ''pirate''. Sur le chemin du retour nous faisons un arrêt dans un joli resto ''the octopus garden''. Un petit endroit au décors un peut ''hippie'', café et salle-à-manger au rez-de-chaussée, le tout surplombée par une boutique d'artisanat à l'étage. Les produits offerts dans la boutique étaient magnifiques et franchement originaux, se cotoyaient tricots-chics, verre soufflé et création de bois. J'évite d'acheter quoi que ce soit vu les prix et mon budget plus sérré qu'a l'habitude. Dans la salle-à-manger étaient dispersés divers instruments de musique ( guitare, piano, batterie, percussions africaines). Un peut partout des écriteaux ''please Loiter'', auquels nous obéissons sans se faire prier. Armé de la guitare qu'il avais décroché du mur, Francisco entamma des airs tantôt de répertoire classique, tantôt plus modernes qui avaient l'air de bien plaire à la blondinette serveuse. Le latté à la rose était délectable bien que j'en aie regrettée la consommation quelques heures plus tard ( légèrement intolérante) et les toilettes étaient les plus propres que j'avais vue à date. Cela faisait changement de celles du ''lobster shop''oû nous devions s'aventurer au fond d'un hangar qui servais d'aire de triage de crustacé pour y arriver.
De retour à nouveau sur la route, nous retournons à ''hopewell rocks''pour regarder descendre la marée et s'aventurer au fond de l'eau une fois celle-ci retirée. Les marées étant si fortes, la vie dans les cuvettes semble quasi-inexistante. À part quelques ballast collées aux roches et une horde de petits escagots, il n'y avais que du sable, de la boue et de magnifiques rochers sculptés par les marées. Je ne put m'empêcher de penser que la vie dans les cuvettes au bord du St-laurent est vachement plus variée et intéressante. Nous nous baladons jusqu'à ce que la marée monte à nouveau. m'étant aventurée pied nus dans la boue marine, un lavage extensif de mes pieds à l'eau glacée s'avéra obligatoire.
Retour au camp, beuverie générale et dodo.
Encore cette foutue racine.

lundi 22 juillet 2013

Récit de Vacances: Fundy 2013, Jour 1

7 juillet 2013
Dimanche

Le réveil fut brutal, moi si habituée aux réveils doux et tranquilles, il n'y avais aucun temps pour se languir ce matin. 4h30 de la matinée, tout le monde debout. À peine le temps pour une touche de maquillage, un café emballé et nous terminons de charger la voiture. De doux aurevoirs avec mon amoureux, quelques baisers et déjà à la revoyure à cette morne banlieue de laval, encore endormie. La route débutat tranquillement, incapable d'avaler quoi que ce soit vu l'heure, je sirotais doucement mon café. La liste de musique jouais aléatoirement, le mélange était tantôt plaisant, drôlement assortie mais certainement étrange.
Un premier arrêt au nouveau et rénové Madrid. Encore quelques dinosaures, des reliques de monster trucks. L'endroit devenu ultra-moderne m'a semblé défiguré. Un grand M doré, un hiboux et une crête rouge s'y côtoient, tout est juste assez rapide pour que les gens évitent la nostalgie, personne ne s'y attarde plus. C'est de l'ordinaire à forte dose. La bannière clownesque me semble une bonne option, Un bacon Mcmuffin très rapidement engloutti ( vitesse normale si on me connais ) et un jus d'orange coupé pour la route.
Nous effectuons un changement de place, c'est maintenant moi qui fait office de co-pilote, la route est longue mais la compagnie agréable la fait passer plus rapidement. L'abscence de stess est agréable. Je partage même des moments musicaux avec mon père Réjean, d'habitude si sérieux, je semble partager plus avec lui que je le croyais.
Prochain arrêt, Rivière-du-loup. Nous tentons de rendre visite à tante Gilberte ( la tante de mon paternel, soeur de son paternel), hélas, nous nous frappons à une porte close. Direction Dixie-Lee pour le premier repas de la journée. Du délicieux poulet et des frites toujours goûteuses, c'est dommage d'avoir à aller si loin pour en manger. Le maléfique colonnel prime en ''ville''. Après s'être gloutonnement remplis l'estomac, nous nous redirigeons vers chez Gilberte, toujours pas de réponse, nous en venons rapidement à la conclusion que nous devrons reprendre la route, qu'importe, nous n'arriverons que plus tôt.
Nous sommes passés devant l'ancienne demeure de Grand-Maman Lie ( avec qui je partage un prénom ainsi qu'une certaine partie de génétique, il s'agis de la mère de mon grand-père Paternel, décédé ils y a bien des années ), elle qui gardais toujours sa propriété propre, nette, et fleurie, la maison manquais maintenant d'entretien, décrépie. C'est signe que le temps passe j'imagine.
Le chemin à partir de Rivière-du-loup, est plus plus ennuyant du voyage, de l'autoroute, des arbres, le tout entre-croisé de rivières et de ruisseaux.

Éventuellement nous arrivons à passer la ligne imaginaire qui sépare la belle province de cette autre que je trouve généralement belle aussi. Un arrêt rapide dans la première halte touristique, nous faisons le plein de dépliants et nous sauvons, direction Hopewell Cape. Le père, fatigué de son réveil plutôt matinal ainsi que de, j'oubliais, toute la route, laisse la place à ma mère Léonie qui s'installe nerveusement au volant de la nouvelle Ford qu'elle n'avais conduite que dans un stationnement auparavant. Sentant sa nervosité, tous se turent et restèrent intacts pour la durée de son commandement. Besoin en carburant oblique, une pause s'en suis. Nous sommes définitivement en territoire anglophone, cela me plaît beaucoup. Ici le drapeau canadien est de pair avec celui de la province. Cela fait franchement du bien de pouvoir laisser les batailles de souverainneté de côté pour pouvoir apprécier ce beau pays qui nous est offert et sur lequel nous québécois couvrons de salive à la première occasion. Enfin bref, Réjean aillant refait le plein, reprend sa place, il semble que ce soit moins épuisant pour lui conduire que de se laisser conduire.

Riverview
Nous apercevons Moncton de l'autre côté de la rive. La rivière est brune, pas pour rien qu'on l'appelle ''chocolate River''. La journée avance et nous ignorons encore oû nous dormirons cette nuit. Après maintes et maintes recherches, nous arrêtons finalement à ''Ponderosa Pines'' oû nous camperons pendant trois jours. Les trois enfants, nous montons le campement rapidement pendant que les parents partent en quête de nourriture, les épiceries fermant aparement beaucoup plus tôt dans cette province. À leur retour nous mangeons une côtelette de porc ainsi que des patates et légumes tant attendus. Le rum coule à flot et nous devenons imbéciles assez rapidement. Trentes minutes après le couvre feu ( 11h30)  nous allons de concert nous coucher, je m'endors une racine dans le dos.

samedi 20 juillet 2013

Récit de Vacances: Fundy 2013, avant le départ

3 juillet 2013
mercredi

Le temps passe immensément rapidement lorsque l'on en a pas. Aujourd'hui Jolin fait inspecter la jolie demeure que nous planifions d'acheter, si tout vas bien, demain nous passons à la banque pour s'endetter de beaucoup. Je travaille toute la semaine et dimanche sonne l'heure du grand départ. Disons que cette vie d'adulte est beaucoup plus stressante et franchement plus complexe que je ne l'aurais esperée.
Les achats sont en majorité finalisés, reste plus qu'à tout empaqueter et me tenir prête à faire presque vingt heures de route vers l'inconnu. Chose rassurante, on a pas besoins de se sauver terriblement loin pour être enfin hors de la ville.
Au programme de la semaine prochaine, escapade au fond de la mer, kayak au dessus de celle-ci, baignade, relaxage, randonnée pédestre et pleins d'autres choses qui promettent d'être agréable ainsi que de me sortir de mon stressant quotidien.

En ce jour, confort occidental oblige, liste des choses à apporter:
-Shampoing
-Revitalisant
-Brosse à dent
-Mini pâte à dents
-soins pour les cheveux
-Savon
-Serviette et débarbouillettes
-Maquillage
-Nettoyant et exfoliant pour le visage
-Crème Hydratante
-Oreiller et Taie d'oreiller
-Caméra et trépied
-sous-vetements
-Bas et socquettes
-Jeans
-Leggings
-T-shirts
-Pantalons de Jogging
-Robe grise
-Cardigan gris
-Coton ouatté à zipper
-Parka kaki
-Couverture canadienne
-soutien gorge
-Maillot de bain
-Camisole de sport
-Bas de bikini
-Leggings sport
-Ballerines
-Converses
-Gougounes
-Chapeau de laine
-Gros foulard
-Pochette frange
-Bas de bucherons.

en espérant ne rien oublier.

jeudi 18 juillet 2013

Récit de Vacances: ''Fundy juillet 2013''

29 juin 2013
samedi

''avant le départ''
Il y avais plus de sept années que je ne m'était pas commise à prendre des vacances. Ne pouvant pas à un certains point, ne voyant pas le réel but à un autre, je ne voyais guère l'utilité à la plénitude du non-travail. Prendre des vacances seule est emmerdant et franchement peut commode lorsque l'on ne dispose pas de moyen de locomotion autre que ses propres pieds.
Je me suis commise, profitant des vacances de mes géniteurs, à finalement supplier mon patron de me laisser libre une semaine, question de partir au loin, j'avais la tête trop pleine de conneries. Afin que celles-ci ne reviennent, je devais aller les déverser là oû elle ne retrouveraient pas leurs chemin. Obtenir ma maigre semaine fût ardue, je due m'armer de patience et éviter de plier devant ma bonne volonter et mon grand besoins d'accomoder tout le monde. D'habitude empathique, j'était devenue de glace, pour une fois que je pensais à moi.
Le final ''OK'' obtenu, il ne me restera qu'une semaine avant le grand départ vers le lointain encore canadien. Soulagée de savoir que cette routine prendra une pause bien méritée, il me semble que je sois plus calme, productive et patiente. Observant ma situation, il me semble que j'était au bord de cette falaise qu'est la dépression, bien malgré moi. Les vacances de Janvier forcées étaient bien loin et puisque je partage ma vie avec un être casanier, aussi ''workoholic'' que ma personne, je n'avais pas été bien loin de la ville. En fait, la seule escapade que nous nous sommes permis était d'une ville à l'autre, dans la neige et au bord d'une piscine. Mon copain avais grandement apprécié mais je ne sentais pas le réel repos dans cette avalanche de chlore et de route.
Enfin bref.
6 juillet 2013, destination baie de fundy, certainement du côté Néo-Brunswickois. Les accents, routes, paysages ainsi que la proximité de l'eau salée me feront le plus grand bien. Désengorger mes poumons de l'air viscié de la ville, marcher pied nu pendant des heures sans craindre de n'attrapper la mort sont de petites chose que je prévois faire, le plus positivement possible. Je devrais aujourd'hui déjà avoir faite la liste des choses dont j'aurais besoin sur la route. Autre que des stylos, papier et ce cher apareil photo, je sens pouvoir me débrouiller bien si j'oublie tout autre chose.
Peut-être est-ce le manque de vacances par le passé qui me rend si fébrile ou seulement le fait que la ville bien que pratique, me pèse énormément.
En attendant je regarde les heures passer et fait de mon mieux afiin que tout le monde se débrouille bien pendant mon absence.

Moi qui me crois si irremplaçable!