jeudi 13 mars 2014

"Si tu vote pas t'a pas le droit de chialer"

Au Québec, il semble que nous aillons un réel problème d'électorat. Les gens se déplacent peut pour voter et sont insatisfaits de ce que ceux qui se déplacent leur imposent. 
"T'a pas le droit de chialer si tu vote pas"
Honnêtement? 
J'ai toujours votée depuis que j'y ai droit et je ne puis dire avoir été réellement satisfaite du dénouement de celles-ci. J'ai apprise que election nigth était plus intéressant et franchement plus drôle que son homologue francophone. J'ai appris que je ne vaut pas plus que les autres et que mon vote de consommateur avais plus de poid que mon vote d'électeur. J'ai appris que j'avais le droit de chialer. 

Comme je l'ai mentionnée dans de précédents articles, je me sens un peut blasée face au scrutin à venir, irritée de la télé et de la radio (ce n'est pas neuf mais la situation  va de mal en pis depuis le déclenchement). On me bombarde de publicités, d'émissions spéciales, de propagande opinâtre qui me débite la partie postérieure du dos.

"T'a pas le droit de chialer si tu vote pas"

Je me questionne, ai-je réellement besoin de ce droit exclusif aux voteurs? Mon cynisme envers la politique (scolaire, municipale, provinciale, fédérale) me mène a m'interroger sur ma pertinence en tant qu'électeur. Je paie en colectivité pour ces élections, ces gouvernements, ces dirigeants et pourtant, je suis mieux traitée au service a la clientèle merdique de n'importe quel grande surface américaine. J'en ai marre de me plaindre dans le vide parce que franchement, j'ai encore trop a m'occuper dans mon petit univers personnel pour même tenter de m'investir a risquer de changer les choses. Nous nous plaignons le ventre plein de toutes façons. De grands changements se font avec l'énergie du désespoir, nous n'en sommes pas la en tant que peuple, du moins pas encore. 

Je doute encore de mon action prochaine, vais je faire mon "devoir" de citoyenne et me rendre aux urnes? Vais-je braver la désagréable file (a l'urgence au moins on a des chaises), prouver mon identité à ce jeune boutonneux ou cette brochue qui ne remarqueron même pas que ma carte est expirée?  Vais-je exercer mon droit de vote ? 

Ma stratégie habituelle est d'éteindre mon cerveau et d'attendre a la dernière minute qu'une personne aléatoire me demande "as tu été voté?", question a laquelle je répondrai par un demi-mensonge que j'irai me précipiter de transformer en  vérité.
J'ignore si mon cynisme l'emportera cette fois-ci, j'espère bien que non! 

lundi 3 mars 2014

Encore des élections...

Je sais, je sais, Elles ne sont pas encore officiellement annoncées mais tout de même, encore !? 
Il est récent dans mon historique personnel d'avoir le droit de vote,j'était remplie de bonheur à l'idée de pouvoir enfin exprimer mon opinion, pensant qu'elle pèserai dans la balance.  Malgré mon jeune âge, je me trouve malheureusement blasée de toutes ces singeries électorales. 
Je devrai a nouveau faire un choix, suer a grosse gouttes derrière mon petit isoloir, me demandant quel parti sera meilleur pour l'avenir de mes enfants pas encore conçus. 
Mon attention, mal dirigée comme celle de tous, l'est vers la "charte". "On veut voir un plan économique" criaillent les radios et les autres partis. Moi dans mon coin, avec mes 2 ans d'expérience en terme d'impôts, et mes 5 ans d'électrice a temps plein je me dis "ouais", même si je sais trop bien que je n'y comprendrai très certainement rien. J'essaie de mon plus fort de m'informer, de lire sur la politique passée et présente, d'avoir le plus de discutions a ce sujet que possible, hélas, il reste un grand trou. Les propos, articles de journaux sont presques toujours vagues, s'accordant avec celui du prochain, sans saveur. On relate, sans réellement apprendre du nouveau ou encore être plus conscient du passé. 
J'était une étudiante allumée, dans le temps, je peut encore vous parler de la première et deuxième guerre mondiale, vous parler de Champlain, de Colomb, si vous avez le budget bourbon et un peu de temps je peut même vous raconter la mort de Cook. Toutefois, ne me posez pas trop de questions sur la politique québécoise/canadienne, c'est flou, nébuleux. Comme tous ceux qui ont daigné porter attention en classe, j'ai apprise les grandes lignes, je connais les noms, quelques anecdotes mais sans plus. Je me souviens des lac et rivière du Québec mais les politiciens, j'en  ai tiré ma connaissance du bouche a oreille, probablement aussi néfaste pour ma saine opinion que certains torchons que j'ai osée effleurer du regard. 
Encore des élections pour lesquelles, malgré mon assiduité aux médias qui en parlent, je ne pourrai aucunement me former une claire opinion et voter "du bon bord". 

Chialer j'en convient, ne mène pas loin, présentement, je n'ai que cela pour me tenir, en attendant le vote. Comme je comprend peu aux mathématiques, le seul argument économique valable à ce sujet sera: " ça coûte donc cher des élections, pis y font ça avec nos taxes". 
Encore une fois, je souhaite que cette élection sera la dernière avant au moins quatres ans. Je serai insatisfaite du résultat, je  suis plus que certaine mais ce jour là, je vais encore une fois mettre mes pantalons de madame et je vais aller mettre mon "x" à l'endroit qui me conviens le mieux. 

Comme tout le monde j'en ai marre de toutes ces singeries, de ces promesses italiennes et de ces poignées de mains stériles. Que puis-je réellement faire ? En bonne québécoise, je me dis que chialer est plutôt confortable, c'est tout ce que j'ai en attendant de trouver une vraie action a poser... 


En attendant je vais continuer de décoller ma si laide tapisserie,  ça au moins c'est utile et concret...