Sans titre

Je ne sais pas si je l'ai déjà exprimé de cette manière, je me sens malgré moi toujours intruse dans ce parait-il si beau Québec... Les anglophones m'emmerdent, les francophones me tombent tout autant sur les nerfs. Jamais il ne m'a semblé avoir d'issue à ce si "grave" problème de langues parce que de la manière dont je le vois, tout le monde m'énerve. D'une manière ou d'une autre , il faudra toujours qu'il y en ai un qui ressorte "gagnant" et qu'il s'en pète les bretelles au détriment de l'autre. Je suis loin ici de dire que protéger sa langue soit bien, ou mal, je m'applique doucement à m'indigner de cette impasse dont je me surprendrai de voir le règlement de mon vivant. La bataille semble s'être calmée, la haine y est toujours. Je crois déjà avoir exposée l'évidence même du lien entre l'inconnu et la haine, je soutien tout de même mon point, si l'on se déteste entre nous c'est que l'ont ne se connais évidement pas.
De toute façon qui m'en voudrais de ne pas vouloir me mêler à ces histoires plus que bicentenaires?
Tout le monde m'emmerde et s'emmerde, ont est bien parti d'abord!

Beau

Le beau m'entoure et l'accable de sa lourde prestance. Le laid m'inspire, me fait vivre. Qu'est ce que la quête du beau si tout est déjà beau, quel usage donnera t'ont à la création s'il advienne que tout ne devienne beau.

Il y aura toujours le moins beau.

ennui

Aujourd'hui je m'ennuie, je m'ennuie de l'herbe, des arbres verts, du vent chaud qui souffle sur ma blanche peau. Le froid me dérange, m'emmerde, j'ai hâte de voir toute cette neige humide disparaître, laissant place aux étranges vidanges et aux crottes de chien que l'on espérait disparues. Il y a comme quelque chose d'apaisant dans cette odeur de merde. Bref, mes plantes envahissent mon encore trop petit appartement et j'ai bien hâte de les voir se pousser un peut vers les balcons, libérer mon espace...
En attendant je suis maussade, malgré le soleil, je m'ennuie.