lundi 26 novembre 2012

Tu veut vraiment mourir jeune fille ?

L’appât du gain, cette maladie dont nous souffrons tous. L'argent, la pire plaie qui puisse arriver a l'enfance. Le besoin matériel absurde qui nous pousse a tout et a rien et pourquoi ? Pour des objets? Une fois obtenus, ne nous offrant plus aucun plaisir, nous remplaçant nos désirs de possession par de plus gros.

Le jeune esprit est si naïf et malléable.

Le désir amène a la dépense, la dépense a la pauvreté, la pauvreté au besoin d'argent, le besoin d'argent, parfois intimement lié a l'estime de sois amène au besoin d'affection, les deux ensembles amènent a une confiance aveugle, la confiance aveugle amène au dénis, Le dénis amène a la perversion, la perversion amène a la prostitution, la prostitution amène à l'argent, la violence, ce qui mène à la dépense, qui mènera forcément à la fuite, la fuite a la pauvreté, la pauvreté au regret, à la peur, le regret et la peur à la déprime, la déprime à la mort.

Tu veut vraiment mourir jeune fille?

Ouvre tes yeux et décide pour toi même, évite la pression de tes pairs, écoute ton corps, ton cœur et sauve ta vie pendant qu'il en est encore temps.
Les objets s'envolent, les mauvais amis aussi, les jeunes garçons sont des cons.


La famille, bien que nulle ne l'ai choisie est éternelle, elle est la seule qui sera la dans le bon comme dans le mauvais et c'est la seule qu'on ai. Aimer et être aimé par ses proches n'a pas de prix.

J'étais jeune et stupide, j'ai donnée des cheveux gris a mes pauvres vieux, maintenant je les comprend, le bon sens n'est pas dans l'adolescence.  S’agit de réfléchir et se rendre compte qu'ils ne sont pas si cons ces vieux...Hélas la révolte est dans la jeunesse, la compréhension et la réflexion sereine ne sont pas de paire avec la rébellion et l'intensité.
J'en ai ragé, je m'en foutais et maintenant je comprend, tout ce que j'avais pris pour de la haine, de la manipulation, dans mon oeil d'adulte, c'est de l'amour inconditionnel.
Des parents chiants au moins c'est des parents présents.

J'avais besoin de vrais règlements... qu'on me tienne tete.
Mon adolescence c'était de la crotte, J'en suis devenue une adulte respectable et c'est bien de la faute de mes vieux...

Maintenant je suis une vraie tête de cochon, mes enfants, je suis prête a royalement les faire chier avec mon amour.

mardi 20 novembre 2012

Extrait du cahier picasso: Mercredi 3 octobre

Mercredi 3 octobre

Un matin gris, une douce brume épaissi l'air, brouille la vue. Les arbres dégarnis, jaunis, rougis donnent a la scène un air romantique un peut macabre.
Comme tous ces matins a la même heure, je me dois de marcher d'un bon pas afin d'attraper ce seul autobus qui pourra me mener au travail. Quel dommage de ne pas pouvoir profiter de l'effet apaisant que ce lourd atmosphère procure a mes poumons ainsi qu'a mon esprit. Mes pas résonnent sur les maisons avoisinantes, collées, entassées comme s'il était si essentiel de loger autant de gens sur le même tronçon. Quelques respirations, un moment d'attente et une grosse baleine arrivant, tranquillement pour me mener la ou j'ai besoin de me rendre. Un bonjour aimable comme toujours et la quête d'une place libre. Les bruyants adolescents comprimés les uns contre les autres comme toujours a l'arrière, trop occupés a échanger leurs fluides et a beugler leurs idiolectes. Les travailleurs cordés et assieds par ordre d'entrée, le visage gris et le regard vide, il est encore trop tôt pour la bonne humeur. Une petite place libre tout a l'avant, d'ordinaire, en l'absence de pubères, je cherche l’arrière du véhicule. Avoir une vision périphérique ainsi que la proximité de la sortie sont généralement des choses qui me plaisent.
Ce matin, ma curiosité aura dépassée mon besoin de sécurité.
Je reculai et m'assied directement devant cette dame que je croise bien malgré moi tous mes matins de labeurs. Son air hautain et ses rides naissantes accentuent son amusante moue de mépris et de dédain que je m'amuse a copier tous ces matins. Je m'était toujours refusée a croire la conductrice lorsqu'elle m'exprimais doucereusement son inconfort face aux commentaires souvent incisifs de la dame en question par rapport a son respect de l'horaire (qu'en passant elle respecte a la lettre). Je me disais que la conductrice aimais la conversation mais je n'avais jamais vu la situation aussi dure qu'elle l'était réellement.
En fait, la dame que j'aurais pu qualifier d'impatiente légendaire, semblais se faire un malin plaisir a regarder sa montre d'un air inquiet et de laisser échapper au passage quelques commentaires sur son inconfort. J'ai pendant un instant cru qu'elle allais se tuer d'une asphyxie a force de s'astreindre a soupirer bruyamment de la sorte.  Désormais, tout de cette femme m'était devenu désagréable, surtout sa manière maladroite de faire semblant de cacher tous le mépris et le jugement que quiconque pouvais lire sur son visage en grosses lettres noires. A chaque fois qu'une femme se devais de passer devant elle, ce qui se passa assez souvent vu la place qu'elle occupais (directement a coté de la porte) elle ne manquais pas de rouler violemment les yeux ou encore de pousser un soupir que je croyais a chaque fois être son dernier. Assise devant elle, ce qui semblais énormément la déranger, je l'observais, un rictus ridicule que je ne pouvais effacer de mon visage bien collé a mes lèvres. Ma bonne humeur semblant l'importuner, elle détournais âprement le regard a chaque fois qu'elle croisais le mien.

Son aura de mauvaise humeur m'était extrêmement divertissante compte tenu de l'absurdité de son comportement.

Je me suis dite que si arriver pile a l'heure était si capital pour elle, elle aurais du penser et prévoir son transport selon ses besoins, moins tardivement. Par contre dans le cas ou elle pourrais suivre ce conseil, son public indifférent ne serais plus le même et ainsi, elle aurais le besoin de trouver une autre raison d’être de mauvais poil.

Cette femme, depuis bientôt 6 mois m'attriste, me fâche et m'amuse énormément a la fois... j'aimerais parfois bien entendre ce qu'ils se passe dans sa tête ! 

lundi 19 novembre 2012

Plante

J'inspire, J'expire, je respire. De ma verdoyante verdure je témoigne du monde. Végétal que je suis, une petite mauvaise herbe, essayant tant bien que mal d'évoluer à même cette lézarde de macadam dans laquelle je suis atterrie. J'aspire à l'épanouissement, un jour mon existence portera fruit. Attendant que ma personnalité ne fleurisse, j'observe, je manifeste mon entité. Les grands jardins me font envie, toutes ces belles plates-bandes me rendent verte de jalousie, à quand mon tour enfin ? Mon être dérange, brise l'uniformité de cette si affreuse chaussée. Imparfaite, les feuilles à peine symétriques, on se demande bien combien de temps je survivrai encore. Verte feuille, tant bien que mal je grandis, absorbe les coups, m'allonge, me nourris. Fleurirais-je un jour ou viendra t’ont m'arracher de mon si petit mais si confortable trou ?

vendredi 2 novembre 2012

Pauline Qui ?

 C'est peut être mon nouvel age adulte qui frappe mais il me semble qu'en quoi, un mois ? Je suis plus insatisfaite du gouvernement en place que lorsque le précédent y était. Oui je l'accorde, les libéraux on leurs lot de tors et de travers mais eux au moins nous prennent pour des imbéciles de manière professionnelle.
Il me semble qu'a chaque semaine j’entends de nouvelles histoires Pauline a fait ci, Pauline a fait cela. N'est-ce pas anti-professionnel que de ce faire voir ainsi sous un mauvais jour? Est-ce seulement moi ou il me semble qu'on perd la politique lorsque l'on s’arrête à des bêtises. Le gout d'approfondir la question me manque, je souhaitais seulement  souligner mon point de vue, pas que cela puisse intéresser beaucoup de monde.

Dans le meme ordre d'idée.
Suis-je la seule a avoir l'impression de me faire manipuler très solidement par le parti québécois ?
Pendant la campagne électorale je cru remarquer Mr. Bureau-Blouin dans toutes les publicités du PQ, près de la sympathique Pauline a chaque fois qu'il en avais l'occasion etc. Candidat vedette, elle s'est bien servie de lui afin de mousser la popularité de son parti surtout auprès des jeunes. J'espère qu moins que cela lui a plu. N'empeche que d'entendre parler de lui fait du bien. D'un bon coté je dois admettre que pour un député il est beaucoup plus présent que les autres que j'ai pu faire élire (? qui sa !) à travers les années.Encore aujourd'hui lorsque l'on voit la chef, Léo n'est pas bien loin. Tant mieux pour lui mais tout de même. Suis-je la seule a penser qu'on manipule un peu les jeunes esprits afin de leur faire croire qu'il y a de l'espoir pour eux?

De tout mon cœur je souhaite que tout le monde sois de bonne fois.


Bonus: Je tien a noter que j'ai pas votée pour sa !

Ly