jeudi 28 février 2013

mamelles lactantes

J'essaie d'être tolérante, calme et passive mais honnêtement il y a des choses qui me choquent. Ici , pour le bien public ainsi que pour le fait que franchement, se faire lancer des œufs nés jamais agréable que ceux-ci soient réels ou figuratifs, je ne nommerai pas de nom. Sans doute, surtout si vous êtes de mon âge, cet âge ou les filles commencent à tomber enceinte autours de moi sans que je ne sois dans ce processus. on a toute une amie qui n'a pas d'enfants, parfois je me dis que malgré ma fibre maternelle développée, je serai cette amie qui lève les yeux et qui trouve que les mères se plaignent dont bien pour rien. Bref pour en revenir à ce sujet que je n'ai pas encore effleurée, je fait officiellement mon "coming out": les filles avec des bébés sur Facebook me tombent sur les nerfs. Je suis heureuse pour vous les filles, sincèrement, je trouve seulement qu'il y a une ligne à respecter. Je m'explique, Facebook est jusqu'à un certain point un endroit public, je parle pour moi même mais mesdames, je ne crois pas que vos reliques de salles d'accouchement et d'allaitement sont d'intérêt public.
Quand je parle d'allaitement je précise que je parle de photos un peut louches, prise avec un cellulaire ou un appareil photo de piètre qualité. J'ai vue de magnifiques photos d'allaitement avec un style, tout en douceur, rien de plus beau qu'une mère et son enfant connectés de la sorte. Enfin bref, voir des choses de la sorte passer sur mon fil de nouvelles entre une fille sexy toute tatouée et un article sans saveur d'un autre ami, est un peut louche. J'ai toujours eu une dent contre ces filles qui affichent des photos dégradantes de leurs personnes, je me suis rapidement rendue compte qu'il s'agissait d'une cause perdue, j'effleure ici le sujet pour le besoin de la cause mais bon... Quand ces mêmes filles ( parce qu'il s'agissait souvent des mêmes ) affichent leurs nouveaux bébés fraîchement sortis de leurs entrailles, encore tout ensanglantés installés sur leur ventre de mère de deux secondes, et ce au vu et au sus de tout, je dis bien tout le monde, j'ai de la difficulté à garder mon calme.
Je vous entend déjà me dire que ces situations ne sont aucunement du ressort des mes affaires, si seulement ce que vous me dites était vrai. Je n'ai qu'une chose à dire, quand il y à plus de cinq ans que l'ont ne s'est pas parlé, que la dernière fois nous avons à peut près échangé trois phrases et que tu n'affiche des photos de ton vagin d'où vient de sortir un bébé sur Facebook, je suis désolée, hélas, delà deviens de mes affaires ainsi que celles de tous les autres dans une situation similaire à la mienne.

Peuple de la terre, vous ne verrez jamais de photos de salle d'accouchement de ma personne, si telles photos réussissent à être prisés du à mon manque de vigilance, par le fait que je suis trop occupée à accoucher. Ce genre de clichés son de ressort privé et ne concernent pas le premier venu.

En toute honnêteté, aucune femme n'est vraiment jolie après un accouchement, vous ne voulez certainement pas de ce genre d'image pour toujours dans "les internets".

Tempêtez si vous voulez, je me sens bien indifférente.

Ma diarrhée verbale vous incombe ? Laissez moi un commentaire, je répond toujours au bon sens...

mercredi 6 février 2013

Encore du vomi littéraire

Cette si belle littérature semble m'engourdir les méninges. Plus j'essaie de m'en rapprocher, plus il me semble qu'elle est complexe, désagréable. Toutes ces personnes autour de moi massées, comme pour témoigner de mon ambiguïté, de cette volonté que je n'aie pas et ces talents qui me quittent plus rapidement qu'espéré. Mon manque de jugement et de foi en l'homme me pousse à croire qu'ils me méprisent tous et chacun, insatisfaits de mon échec, prédateurs de ma moralité. Des millions de juges sans toges, quotidiennement amassés, pointant de leurs doigts boudinés ce défaut qui à eux m'assimile. Le verdict facile et la consanguinité au bord des lèvres, ils ne cessent d'exister, éternel cauchemar de ceux qui les voient, perpétuels alliés de ceux qui portent le même masque. L'arrêt du jugement est bien pire que le sevrage de toute autre drogue. Le haut-le-cœur, les nausées vous prennent sans qu'aucun substitut ne vous apaise. Tout le corps s'en ressent, mal armé contre  sa propre nature, flairant le guet-apens. Plus je lis, plus j'oublie la nature grotesque de l'être que je suis, des millions de mots, toute une fascination et moi, seule au milieu de cette cacophonie. 

Sans la littérature nous ne sommes que des juges, sans toge, sans études, sans substance. 

Autant mieux juger et frapper du plus fort de notre connaissance, dans la plus lourde des argumentation, appuyé par la plus subtile des rhétorique et la plus solide rétorque. Ainsi, nous comprendrons que beaucoup de ces mal-aimés juges, du haut de leur boîte à savon, nous écorchent l'âme avec une bibliothèque bien sinistrement vide....