mardi 11 septembre 2012

Extrait du petit cahier brun

''Lundi le 16 juillet 2012
Mon esprit divague, je me perd dans cette lumière qui est la vie. Sans que les remords ne m'assaillent, le doute me prend. Mes choix sont-ils les bons? Pendant que la nature m'interloque, l'humain s'affaire a juger, aillant enfin trouvé une activités dans laquelle il excelle sans toutefois être sans conséquences face a son prochain. Les philosophies me pèsent, les thèses m'embrouillent. N'est plus réelle cette réalités que je croyais la bonne. Nul ne vois les mêmes couleurs, nul ne sens les mêmes odeurs, nos perceptions nous isolent.
Une facade nous protège, ce masque que seul nous laissons témoigner les autres. Une image préfabriquée que l'on projette a qui veut bien la voir.
Une beauté artificielle auquel les citadins s'entourent. Une nature plastique au visage peint. Les apparences sont toujours trompeuses, cette machine a réfléchir nous montre le noir et nous pousse vers la mort.à
Ce fardeau utile duquel la vie dépend a tous points de vue.
Ode a ce monde qui n'a plus de place pour l'individu.
Chantons la mort de l'innocence.

L'avancée du noir, du gris et toutes ces teintes sombres, nous tenant tranquillement a l'ombre, béat devant toute cette fraicheur absurde. N'ayant plus que le feu pour nous éclairer, les pierres pour nous leurrer.
Toute cette haine sous nos seuils ensevelis, fondation putrescente de nos résidences et de nos emplois.
L'aveuglement par le sol, la mort et la maladie par ce poison sans vergogne implanté.
Ce cœur de pomme pourrie, au centre de nos vies. La sphère révolutionne toujours a une vitesse folle. Cette vitesse erratique que nous ne ressentons plus.

La voute est-elle plus bleue ailleurs ?
Je me sens petit face a un univers grandiose. Ma connaissance me dépasse et je la vois prendre une longueur d'avance. Comme le lièvre j'y ai trop cru et maintenant je me suis laissée emportée.
Le bulbe ne cesse d'apprendre, nous berce dans l'incompréhension. Des liens aussi fins que des cheveux. Je puis dire que je connais mais jamais que je comprend.

Le néant empli de sens nous accule  sans ne laisser la chance au coureur. Nous entourant d'un tissu de mensonges nous tentons d'avancer. Les journées sont longues pour celui qui refuse de s'endormir. Au pays du béton vaut mieux garder l’œil ouvert, une tragédie si vite arrivée peut nous enlever, nous élever a un rang tant respecté, celui de la victime.
La parole coupée en dés ,les yeux triplement fermés.
Plus aucune envie de voir ce bleu ni ce vert, encore moins ce gris. Les paupières collées, ce faux bien-être de drogué. Une jungle peinte, portrait d'un horizon oublié. Savons nous qu'elle va nous manquer?
Ce deuil égoïste d'une image qui nous est inutile, a quoi bon pleurer?
Cette haine nous prend, comme un épuisement. Mettre la ville a feu et a sang alors que l'on laisse de coté le vrai enjeu.
Une vengeance dirigé vers les autres car dans leurs masques miroitant c'est le notre que l'on vois. Détruire l'ennemi oubliant que l'ennemi c'est nous. Les cris les pleurs ne changent rien, sourds de nos expériences nous faisons aller la faucille, n’épargnant aucun innocent. Ce faciès étranger, ce tissu porté, cette voix que l'on refuse de comprendre. La perspective de l'étranger nous empli de doute, nous plonge dans l'inconnu.
Éliminer celui qui m'a pas daigné revêtir le même uniforme, enfiler le même masque.

De sa grandeur latente je l’aperçu au loin, l'ombre démasquée. Son regard perçant rempli de sens,sa tête baignée dans une aura de sagacité. Son corps aux proportions grotesque ne semblais servir qu'a son seul vrai usage, l’enveloppe protectrice.
Je me sentis faible, ni de haut, ni de bas, je sens mon esprit errer dans ces limbes invisibles. Sans que le remord ne m'assaille, le doute me prend.
Tout cela n'était-il qu'une sombre imposture? Cette réalité qui jusque la m'avais servie d'existence ne serais nul autre qu'une calomnie?
Sans attendre je laissais tomber ce domino qui me servis jusque la de personnalité et s’empressa vers cet inconnu tangiblement avéré qui selon moi me fixais. aussitôt m'ayant appercu, l'authentique pris peur et au premiers abords se cacha. Dans cette intense lumière je n'y voyais plus rien.
Plus d'un violent assaut je reçu a la tête, le prétendu incontestable fut attaqué d'une hantise telle qu'il se fis pour devoir  de m'éliminer au plus vite car l'ennemi c'était moi. Meme le vrai ne pouvais endurer de se voir en face.
Ce spectre de véritée l'a ébranlé.
Sa lumière s'éteint, j'avais de ma seule image détruit ce rêve de vérité.
Mon masque emporé, ce visage pourtant indigène m'était trop connu. Un nouveau départ, je refusai de me retourner. Pendant un moment je me hantais du passé. Après un instant ces traces inversées me causèrent inconfort et douleur. je me retournai et cessai de hanter ce passé. Le coeur pourris comme la terre de ce nouveau cheminj'évoluais.
Ma soudaine véritée me semblais a force de la mastiquer, gouter tout aussi avariée que ce faux que j'avais recrachée.
Devant l'optique de ce futur pervertis j'ignore encore vers quelle pourriture me diriger. Le doute cessant de me prendre, laissant cette chance tant attendu de m'assaillir au remord.
Mon flair corrompu par la déprave qui m'entouré je conclus qu'encore une fois j'avais fait le mauvais choix.

De cette optique infecte j'était gavée. Frappée, heurtée, détruite par les autres aux masques faisandés, je ne cesse de me relever.
A force de vagabonder je conclus qu'il n'y avais pas que le Danemark qui a quelque chose de pourri.
Toute cette haine sous nos seuils ensevelis maintenant en atteinte du noyaux. La pomme continue de rouler quelque peut flétrie par le temps qui ne cesse de passer.
Intoxiqué par nos actions nous errons, une pale reproduction de nos originaux, nous nous répétons. Pensant trouver un sens nouveau a toutes ces actions déjà vues nous détériorons notre passé du même coup cet horrible présent sans oublier ce futur faisandé.
Hanté par toutes ces voix que nous avons oublié de comprendre. Possédés par ces vautours intangibles.

Cette mémoire dont on m'a fait don est-elle seulement la mienne?

Ces souvenirs sont-ils une réelle dissertation de mon existence?
La nature s'efforce, empoisonnée par son coeur pourris.

Ceux au visage meurtri, boursoufflé, bleu de douleur ne se croisent plus du regard.
Élevé vers leurs nouveau statuts ils rodent les yeux fermés. Leurs sympathisants éphémères les suivant, attendant la prochaine pitié profonde a éprouver. Lentement, ils s'effacent puis s'éteignent dans la haine. Ensevelis dans une puanteur céleste ils reposerons, imperturbables pendant que leurs remplacent leurs clopinerons sur la tête.

Qui pu croire que sous ce seuil si familier  se cachais un univers calme et presque agréable?
Franchement ces racines de pissenlits ne se mangerons pas seules.

Mon déambulement aléatoire sera sans fin a l'instar de celui de mes aparents congénères.
Moins meurtrie que les autres je du apprendre a ne point me frotter aux visages les plus masqués. De peu de tentatives je conclus que plus le masque était épais et charnu, plus le réel se fondant derrière celui-ci était frêle et fragile.

Plus ce temps avance plus je sens qu'il est temps. Tous ces mensonges portés sous forme de coups au visage, toutes ces sournoiseries mangées, dirigée puis jetter au front d'un autre, feront de nous ce que nous avons toujours été; de la chair a canon.

La paix est morte, vive la paix...''

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